Sbeïtla, cité romaine, organise chaque été son festival international qui se tient du 17 au 20 mai 2012. Cette manifestation annuelle donne à cette ville un sens et une âme et lui forge une identité. Lieu mythique de la culture nationale et internationale, le festival de printemps de Sbeïtla constitue un espace ouvert à l'imagination, un terrain de création et d'échange. Il s'inscrit dans son environnement et dans son temps. Les artistes seront nombreux à écrire leurs nouvelles épopées artistiques et formuler leur imaginaire du présent dans un lieu multidisciplinaire. Organisée par l'association Founoun Sufetula avec la collaboration du comité culturel local, la12ème édition du festival International du Printemps de Sbeïtla se tient sous l'égide du Ministère de la Culture et de la Sauvegarde du Patrimoine. Cette nouvelle édition du festival est rehaussée par la participation de plusieurs troupes artistiques tunisiennes, arabes et européennes. Très attendue par les habitants de la ville et notamment des jeunes, cette nouvelle édition du festival vient électriser la ville historique via une panoplie de spectacles de danse, de musique et de théâtre ainsi que par des soirées poétiques. « Nous espérons que cette session donnera au public la possibilité de découvrir, outre les spectacles de qualité, de nouvelles créations. Notre objectif est de voir le festival devenir un vrai espace de création artistique. Il peut jouer ce rôle surtout que les talents ne manquent pas », précise Adnane Helali. L'ouverture a eu lieu hier avec les artistes musiciens et rappeurs du camp de Choucha venant d'Erythrée, Cameroun, Côte d'Ivoire, Pakistan , Somalie, Mali et L'Irak qui ont présenté un spectacle intitulé « les roses du sable » (Azahar El Ghoubar), suivi d'une exposition du peintre irakien Mohamed Kraiem. Le festival se poursuivra avec la programmation d'une grande soirée artistique palestinienne en collaboration avec l'ambassade de Palestine. Le groupe Rouzana donnera ce samedi , un spectacle musical à la maison de la culture. Un autre aspect non moins important de cette session : le théâtre avec la nouvelle pièce « El matraka el Ajiba » de Mokdad Salhi au théâtre romain de Sbeitla. La clôture se fera le dimanche par la présentation du livre de Kamel Charni « Ahbab Allah dans la prison de Kasserine ».