Chamseddine, un jeune homme de 29 ans, bien portant, des yeux verts d'artistes, à première vue, il ne semble pas appartenir au milieu des délinquants, mais la réalité est toute autre. Il est impliqué dans une affaire de braquage avec agression, menaces et utilisation d'arme blanche. Le chauffeur de taxi s'est garé au kiosque pour ravitailler son réservoir d'essence. La scène se déroulait au niveau d'une cité se trouvant à la banlieue sud de Tunis. Alors qu'il discutait avec le pompiste, L'inculpé dans cette affaire Chamseddine s'est approché et a demandé au conducteur de l'emmener à Jebel Jeloud. Prenez place a répondu le chauffeur, le temps de faire le plein et je vous emmènerai. Le taxi démarra, une nuit du mois de Mai. Vers 21H. Arrivés à proximité de l'usine de ciment située entre dubos ville et Djebel jeloud, Chamseddine demanda au chauffeur de s'arrêter. Faisant mine de tirer son porte-monnaie de sa poche, il fit jaillir un couteau qu'il a pointé au niveau de la gorge du conducteur demandant à ce dernier de lui remettre tout le contenu de sa caisse. Puis dans une deuxième phase, il a ouvert la portière du côté conducteur et a poussé ce dernier. Le chauffeur s'est trouvé par terre, tremblant de peur. Tandis que l'agresseur a démarré en trombe. Le lendemain la voiture a été trouvée du côté de Rades forêt, garée sur le bas côté de la route. Tout de suite après cette agression, le chauffeur de taxi s'est dirigé vers le poste de police pour relater sa mésaventure et déposer plainte contre son agresseur. Il a donné son signalement mettant l'accent sur la couleur de ses yeux. A partir de ces données les auxiliaires de la justice ont procédé à des investigations qui ont abouti à l'arrestation de Chamseddine. Au cours de l'enquête préliminaire il a reconnu les faits. Mais devant le juge d'instruction il s'est rétracté déclarant n'avoir jamais reconnu les faits qui lui étaient reprochés et qu'au cours de l'enquête préliminaire, ses déclarations lui ont été soutirées sous la contrainte. Il a fallu recourir à une confrontation. Au cours de cette séance le chauffeur n'a pu reconnaître son agresseur déclarant qu'il y a une forte ressemblance corporelle et surtout la couleur des yeux mais il n'était pas certain qu'il s'agisse de la personne. Chamseddine a été traduit devant la 1ère chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis pour répondre de son forfait. Interrogé il n'a fait que clamer son innocence expliquant qu'il n'a jamais agressé le chauffeur et n'a jamais emprunté un taxi ce soir là. Son avocate a essayé de convaincre le tribunal que son client est innocent car il y a un doute autour de cette accusation et que son client doit en bénéficier. Elle a demandé l'acquittement. L'affaire a été mise en délibéré.