Vraiment, on ne parvient plus à appréhender et à cerner le fin mot de l'histoire et les visées des supporters gabésiens au vu de leurs comportements inadmissibles ces derniers jours à l'endroit de leurs joueurs. Dimanche au coup de sifflet final du match ASG-EGSG (0-0), ils envahirent le terrain et semèrent la terreur dans les vestiaires de leurs protégés pour les corriger d'avoir failli à leur mission de glaner les trois points de la victoire devant les gafsiens. Et n'eut été l'intervention musclée et ô combien salutaire des forces de l'ordre, bombes lacrymogènes à l'appui, une petite catastrophe aurait eu lieu au stade Amor Doghmane avec des conséquences des plus fâcheuses endeuillant toute une ville ! La journée de repos du lundi accordée par Sofiane Hidoussi aux troupes histoire de calmer les ardeurs de ces écervelés n'a pas suffit pour laisser passer l'orage et remettre les choses dans le bon sens. Mardi, à la reprise des entrainements et alors que tout le monde s'affairait à préparer le match de coupe de ce dimanche contre l'USBGuerdane, voilà que ces pseudo-supporters d'envahir les lieux et d'empêcher les joueurs de fouler la pelouse, de s'acquitter de leur devoir, d'effectuer normalement leur travailler !
La seule voie du salut
Amour pour les couleurs ? Passion exacerbée ? Peur pour l'avenir ? Manière « subtile » ( ?) de mettre la pression sur les joueurs et de les obliger à se défoncer dorénavant ? Abdication précoce avec des bras déjà baissés ? Tous ces arguments et bien d'autres ne tiennent point la route en cette conjoncture délicate que traverse le club. Rien, absolument rien n'est encore définitivement joué et il suffit de deux bons résultats conjugués à quelques faux pas çà et là des concurrents directs pour le maintien pour que la donne bascule de 180° et le vent tourne en faveur des vaillants gabésiens. Mais à une seule et unique condition cependant, sécuriser les joueurs, les entourer de sollicitude et mettre tout en œuvre pour les pousser à aller de l'avant et en chassant le doute, la peur au tripes qui les habitent désormais.