Comme reporté auparavant sur ces mêmes colonnes ‘voir le temps de dimanche 3 juin', Après la dénonciation par les ONG de la capitale du nord à l'image de l'ASMB, DERB, l'ASSEB, LTDH. Bizerte et autres, sur la non-conformité des travaux entrepris par la marina qui semblent être à l'origine des maux dont souffre actuellement le vieux port phénicien millénaire dont la vase qui est dans une situation alarmante est dangereusement étouffer en manque de circulation d'eau et d'oxygénation, alors que l'embouchure connait déjà un début d'ensablement perceptible... Des dépassements dommageables au patrimoine et à l'environnement qui ont incité les associations de la société civile soutenues de pêcheurs et d'habitants de la vieille ville de déposer le dossier devant la justice. D'ailleurs, le tribunal de première instance de Bizerte saisi, a vite mandaté trois experts pour faire le constat des infractions présumées et évaluer l'impact de la composante des travaux de ce port de plaisance sur l'écosystème maritime et environnemental ainsi que la protection du patrimoine.
De leur côté, les responsables de Marina Bizerte à l'image de son P-dg M. Moez Ben Zid, comme de son directeur général, l'homme d'affaire Libano-Belge, M.Faouez El Sayed, n'ont nullement contesté le droit des associations à faire valoir leurs droits, précisant la parfaite conformité des plans et des travaux des composantes du projet en conformité avec les études d'impacts.
D'ailleurs, le forum tenu récemment à l'hôtel Bizerta-Resort et ayant pour thème « Réalités et perspectives du tourisme dans la région de Bizerte », avec la participation des professionnels et des responsables du secteur ainsi que des promoteurs et staff technique des deux importants projets touristiques « Marina Bizerte » et « Cap Blanc », a été une occasion pour M. Moez Ben Zid, P-dg de « Marina Bizerte » d'étayer les composantes du projet tout en mettant en exergue la parfaite conformité des travaux avec les plans d'exécution, le respect des cahiers des charges et des études d'impact écologique. Précisant par la suite que les digues construites sur pieu n'empêchent nullement la circulation libre des eaux vers l'intérieur du Vieux Port. Puis, M. Ben Zid devait indiquer qu'à ce jour, près de 250 millions de dinars sont injectés dans son projet qui va certainement donner un nouvel élan à la ville au niveau économique, social et culturel, avant d'annoncer un certain nombre d'initiatives prises par son groupe en faveur d'une réelle mise en valeur de ce site unique et historique du Vieux Port. Grâce à une stratégie volontariste, étudiée, notre groupe va mettre les bouchées doubles pour résoudre définitivement les problèmes de pollution, générés essentiellement dit-il par les déversements dans le bassin des eaux usées de la zone ouest de la ville. La préservation et la valorisation de ce patrimoine légendaire est, en fait, un facteur hautement promotionnel pour notre marina, a-t-il souligné. M. Ben Zid, qui espère l'implication des habitants et des associations de la société civile pour la réussite de ce projet.
Pour sa part M. Ahmed Makni, le promoteur du mégaprojet « Cap Blanc », certes encore au stade de la gestation, puisque n'ayant pas encore obtenu les autorisations nécessaires. Ce site composé d'un port de plaisance et d'un village touristique qui sera édifié à Aïn Damous, sur une superficie de deux cent vingt hectares pour accueillir vingt cinq mille habitants, a polarisé l'intérêt des présents dont les questions ont été orientées sur l'impact écologique sur le site de Aïn Damous qui demeure parmi les zones protégées.
Notons que ce forum qui a drainé les spécialistes du tourisme de plaisance a été organisé par l'association « Bizerta fondation » en collaboration avec CAP.Bizerte, Scout Marin et Atlas de spéléologie.