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Accompagnement des jeunes, renforcement de la démocratie, des droits de l'Homme, et du développement socioéconomique Partenariat Le rôle des institutions allemandes en Tunisie
Plus de dix institutions allemandes, dont certaines implantées en Tunisie depuis trois décennies ont présenté hier leurs projets réalisés dans notre pays et ce, lors d'une conférence de presse présidée par Horst-Wolfram Kerll, Ambassadeur d'Allemagne. Ayant pour thème « le partenariat pour la transformation Germano-tunisien », la conférence était une occasion pour donner un aperçu rapide sur ces institutions ainsi que le soutien qu'elles envisagent d'apporter à la société tunisienne de façon générale et la société civile, les partis politiques, les jeunes, l'économie...de manière particulière.
A cet effet, plusieurs projets d'ordre économique, environnemental, social, culturel, juridique...ont été présentés par les représentants des ces institutions en Tunisie. Notamment, Christina Kerli, représentante de la Fondation Hanns Seidel (FHS) a énuméré les axes de travail de ladite fondation se basant sur des thématiques de droit public et des sciences administratives, économiques et sociales et qui ont trait à l'Etat de droit, la bonne gouvernance, les séparations des pouvoirs et le développement institutionnel, l'indépendance de la justice, la lutte contre la corruption, la décentralisation administrative...Cela s'inscrit dans le cadre de tout un projet régional qui couvre des pays du Maghreb, à savoir : la Tunisie, le Maroc, l'Algérie et la Libye et intitulé : réformes juridiques et administratives au Maghreb. Pour réaliser ces projets, le bureau Régional de la FHS soutient les activités scientifiques (séminaires, colloques, journées d'études...) qui se tiennent en collaboration avec des institutions gouvernementales, des unités de recherche, dans les domaines juridiques, politiques, sociaux et économiques des universités en plus des organisation non gouvernementales.
Travail
Parlant de la Fondation Friedrich Ebert, Elisabeth Braune a donné un aperçu sur le travail que la fondation effectue pour assister la Tunisie dans sa transition démocratique. Elle met en fait l'accent sur l'accompagnement des jeunes, le renforcement de la justice sociale, la consolidation des principes universels des droits de l'Homme et de l'égalité des genres en plus du soutien du développement dans les régions.
De son côté, le travail de la Konrad-Adenauer ne diffère pas beaucoup de cette approche, où l'on met l'accent sur l'encouragement de la démocratie, de l'Etat de droit et de l'économie sociale de marché, le dialogue interculturel, la prévention des conflits en plus des relations entre l'UE et les pays méditerranéens. Toujours dans le même contexte, les autres institutions à savoir : le centre international de la Deutsche Welle pour le développement des médias, la KFW : la Banque de promotion de la République Fédérale d'Allemagne, la Fondation Heinrch Boll Stiftung, la GIZ, l'Office Allemand d'Echanges Universitaires, le Goethe Institute, l'Agence de Promotion de l'Economie de la République Fédérale d'Allemagne, la Chambre Tuniso-Allemande de l'Industrie et du Commerce, et la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté ont donné un aperçu clair sur leurs activités et mission.
Point commun
En fait, le point commun entre ces institutions consiste dans le fait qu'elles assistent à la fois la société civile tunisienne que plusieurs institutions tunisiennes à réaliser des projets de développement dans les domaines socioéconomiques et environnementaux ainsi que l'amélioration de la formation dans le domaine du journalisme et les études universitaires. Les jeunes attirent de leur côté les Allemands. A titre d'exemple : un projet de coopération pour le développement de l'emploi en Tunisie intitulé : « Formation : portail d'accès et d'amélioration de l'emploi », tel est l'un des projets de cette institution.
En fait, nul ne peut nier que notre pays charme depuis le 14 janvier 2011 plusieurs institutions internationales, mais seront-elles capables d'assister la Tunisie pour réaliser sa transition démocratique sans pour autant imposer ses agendas politiques ?