En nommant Nabil Kouki à la tête du Club Africain, Slim Riahi a pris de court tout les clubistes. Aprsè avoir été question de Ben Yahia, Kanzari, Geiger et autre, le président clubiste a finalement tranché pour un enfant du club. Kouki a porté les couleurs du Club Africain et fut l'adjoint fidèle de Abdelhak ben Chikha, entraîneur en chef au Stade tunisien et plus récemment au Club sportif Sfaxien. Le pari de Slim Riahi est important puisque le président clubiste, malgré la possibilité d'engager des entraîneurs de renom, à opté pour un jeune technicien qui a encore beaucoup de choses à prouver. Il aura à prouver que son président a eu raison de croire en lui, ce qui n'est pas peu.
Effectif de qualité, obligation de résultat !
La nature du contrat qui lie Kouki au Club Africain nous fait dire que ses employeurs ne seront pas éternellement patients avec lui. Un an renouvelable... Vraisemblablement, Kouki n'aura pas beaucoup le choix. Il ne lui sera pas permis de se tromper plus d'une fois. Sur les ondes d'une radio privée, il reconnaît que l'effectif à sa disposition est de qualité et comprend des noms de joueurs confirmés. Autant dire qu'il sera avec, sur les épaules, une pression constante. Le deal entre lui et ses employeurs est celui de remporter le titre de champion. Un objectif difficile à atteindre puisque la concurrence sera rude. Ce qu'il faut retenir, c'est que les responsables veulent des résultats dans l'immédiat. Slim Riahi n'a pas mis la main à la poche pour former une équipe capable de tenir le coup au cours des années à venir. Il veut des résultats et des titres dès le prochain exercice. C'est légitime de la part du président clubiste, mais il n'est pas dit que tout lui sourira pour avoir dépensé plus que les autres. Il faudrait s'attendre à d'autres renforts au cours du mercato d'hiver : des solutions en plus pour Kouki et beaucoup plus de responsabilité pour ce dernier. Sera-t-il capable de gérer un club réputé pour être difficile à cerner. Nous ne lui souhaitons. Son succès élargira encore plus le cercle des jeunes techniciens capables de devenir de grands entraîneurs. Mâaloul et Kanzari l'ont prouvé. A lui de prouver qu'il est capable de faire autant.