« Résiliation du contrat nous liant à Nessma TV et lancement imminent d'un appel d'offres » Après quatre années d'absence de toutes les structures de la Confédération Africaine de Handball, le handball tunisien vient de retrouver une place qu'il avait perdue au cours du congrès de 2008 pour des raisons qu'il est inutile d'évoquer de nouveau. Toute une stratégie a été mise en place pour y parvenir grâce au concours de Hassan Mustapha le président de la Fédération internationale et celui de la CAHB mais également et surtout au vu de la place importante qu'occupe le handball tunisien en Afrique. Aussi était-il inconcevable que le handball tunisien reste absent des structures de décisions de l'instance africaine. Le congrès de 2012 qui vient de se tenir du 2 au 5 octobre à Ouagadougou s'est terminé avec, entre autres, l'élection de Karim Hélali à la présidence de la zone 1, facteur qui permet à la Tunisie de faire partie du Comité exécutif qui compte 12 membres. En attendant la désignation d'un Tunisien dans chacune des commissions issues de l'instance africaine. - LeTemps : Vous êtes parti à Ouagadougou avec pour premier objectif d'être élu au poste de 2ème vice président de la Confédération africaine. Nous vous trouvons finalement comme président de la zone 1, que s'est-il passé exactement ? * K. Hélali : Il ne doit échapper à personne que notre absence de la CAHB et de ses commissions pendant quatre années a porté un fort préjudice au handball tunisien. Toutes les décisions étaient prises au niveau de l'instance africaine sans que nous y soyons impliqués. C'était insensé pour un pays, le meilleur en Afrique depuis des décennies outre son parcours pendant les derniers J.O de Londres. Il fallait donc agir pour conquérir une place à la hauteur de nos réalisations. - D'accord mais comment expliquer ce revirement une fois sur place à Ouagadougou ? * En fait, notre objectif était de faire partie du Comité exécutif de la CAHB. Deux opportunités s'offraient à nous : l'élection au poste de 2ème vice-président ou à défaut la présidence de la zone 1 synonyme de place au sein de ce même comité exécutif. Une stratégie a été mise en route dans ce sens. Au terme de longues et difficiles tractations, nous sommes parvenus à un consensus : céder la 2ème vice présidence à l'Egyptien Al Baltagy et se présenter à l'élection au poste de président de la zone 1. Ce qui fut fait à la satisfaction de tous les présents. A preuve, notre élection à la présidence de la zone 1 avec 4 voix pour et une contre. - Cette élection va-t-elle s'avérer suffisante pour permettre au handball tunisien de trouver une place de choix à la CAHB ? * Il n'y a pas que cette élection. Le handball tunisien sera présent dans chacune des commissions issues de l'instance africaine. Le Bureau fédéral est sur le point d'arrêter la liste des membres fédéraux qui feront partie desdites commissions. Ce n'est pas tout dans la mesure où nous avons obtenu un engagement ferme : celui de faire partie du comité exécutif permanent composé de cinq membres lors du congrès de 2016 ! Je ne terminerai pas sans évoquer le facteur confiance dont jouissent les compétences tunisiennes. Et là je tiens à remercier M. Arémo pour avoir décidé de me confier dorénavant quelques missions liées au marketing, à la communication, aux droits de retransmissions télévisées, au sponsoring. - Justement à propos de retransmissions télévisées, où en est le différend fédération - chaîne Nessman ? * Nous avons décidé de résilier le contrat qui nous liait avec Nessma TV sans pour autant continuer à exiger nos impayés à travers une régularisation aussi rapide que possible. Cela étant, la fédération est sur le point de lancer un appel d'offres pour l'acquisition des droits de retransmissions télévisées. En attendant, elle va autoriser toutes les chaînes qui le demandent à retransmettre gratuitement quelques rencontres de la compétition nationale et ce dans le cadre de la promotion de notre handball. Interview conduite par Rafik BEN ARFA