Le marché à terme européen des céréales s'affichait à la hausse hier à la mi-journée, l'activité reprenant un peu après deux jours atones grâce à plusieurs appels d'offres de Tunisie et d'Egypte notamment. Vers 13H00 (12H00 GMT) les cours du blé s'appréciaient de 2 à 2,25 euros sur toutes les échéances, à l'exception de l'échéance de novembre 2013 qui s'appréciait de 0,25 euro seulement et qui cotait 264,50 euros la tonne. Le marché reprenait un peu de vigueur avec plus de 8.500 lots échangés à la mi-journée. Le marché du maïs se raffermissait de 0,50 à 2 euros selon les échéances, pour des contrats novembre négociés à 247 euros la tonne, dans un volume d'échanges de quelque 1.100 lots.
"Le marché du blé s'anime alors que les perspectives se dégradent encore sur l'hémisphère sud", explique le site terre-net.fr.
"Les pluies perturbent les chantiers" au Brésil et en Argentine et "les semis de maïs en Argentine pourraient être significativement révisés à la baisse". A cette date, normalement 60% des maïs sont semés. Or seulement 35 à 40% seraient en terre à ce jour, explique de son côté le cabinet Agritel.
Par ailleurs, "les acheteurs profitent du répit actuel pour se positionner à l'image de l'Iran, de la Tunisie et de l'Egypte", selon terre-net.fr.
La Tunisie a lancé un appel d'offres pour 100.000 tonnes de blé à livrer en décembre-janvier et l'Iran aurait également acheté 50.000 tonnes de blé origine Allemagne pour livraison novembre-décembre, selon Agritel.
En France, les semis de blé progressent et les agriculteurs accélèrent le pas avant les pluies attendues jeudi.
Sur le marché physique (gré à gré) les prix du blé et de l'orge gagnaient 2 euros par rapport à la veille, tandis que le maïs progressait de 1,50 euro.