Toute jeune, quatorze ans et quelques mois. Ne pouvant plus supporter les disputes quotidiennes de ses parents et surtout l'agressivité de son père, la petite a décidé de fuir. Elle a décidé d'aller n'importe où, faire n'importe quoi pourvu qu'elle parvienne à oublier et à ne plus revivre les scènes pitoyables où sa mère était tabassée à longueur de journées.
Elle s'est enfuie. Elle est partie sans laisser d'adresse. Errant toute la journée, traversant les artères de la capitale, regardant les vitrines et admirant les étalages. Mais pendant ce temps, la jeune fille était épiée. Suivie au pas par un jeune homme sans pitié qui avait deviné et lu à travers le regard de la petite qu'elle traversait une mauvaise période. Une proie à ne pas rater.
Il s'est approché d'elle. La jeune fille a été influencée par les bonnes paroles. Inexpérimentée, ne connaissant rien de la vie, elle s'est laissée entraînée malgré elle. Elle s'est rendue avec le jeune homme à son domicile. Puis dans le même ordre d'idée, elle s'est trouvée totalement déshabillée et offrant son petit corps au jeune homme sans foi ni loi.
Après avoir assouvi ses instincts bestiaux, il n'a pas hésité un moment à faire appel au propriétaire des lieux. Le jeune homme étant locataire. Le propriétaire avait peut-être l'âge de son grand père, il n'avait pas hésité un instant à profiter de régal qui lui ait été offert.
Pendant que le proprio effectuait sa sale besogne le jeune homme a fait appel à deux de ses amis qui sont également venus pour prendre leur part du gâteau.
Entre temps le père parcourait les hôpitaux et les postes de police à la recherche de sa fille. Le coup était terrible lorsqu'il a su par des agents de police que sa fille a été retrouvée en compagnie de quatre personnes. Elle s'est donnée à eux consentante.
Arrêtés les quatre individus ont été traduits devant une chambre correctionnelle qui les a condamnés à une peine d'une année de prison ferme chacun étant donné qu'il n'y a pas eu viol.
Les condamnés ont fait appel. L'affaire a été traitée par la cour d'appel qui a décidé de traduire les accusés devant une chambre criminelle étant donné la gravité des faits et particulièrement à cause de l'âge de la petite qui n'avait pas atteint les 15 ans.
Traduits de nouveau devant la chambre criminelle du tribunal de Tunis, ils ont présenté des excuses et ont demandé pardon au juge.
Leur jeune âge et le consentement de la fille ne leur a pas laissé le temps de réfléchir ni de maîtriser leurs émotions devant la situation.