Habib Majeri, Soufiane Morjène et Patrick Liewig si l'on en croit la version du président d'El Gawafel qui se trouve à Tunis à la recherche d'un technicien de grande qualité après le refus poli de Khaled Ben Yahia pour des raisons personnelles. Donc, une moyenne d'un entraîneur remercié par journée. Et ce n'est pas près de se terminer sachant que Mohamed Kioua l'entraîneur de l'O. Kef tout comme Nabil Kouki se trouvent sur un siège éjectable, leur maintien dépendra en grande partie des résultats de la prochaine journée.
Passe pour Habib Majeri qui est parti de son propre gré conscient qu'il ne peut rien apporter au C.S. Hammam-lif pour des raisons qui n'échappent à personne. Les choses se présentent autrement pour l'entraîneur du Club Africain qui, en dépit d'un effectif riche en joueurs de valeur reconnue, n'arrive toujours pas à faire justifier les sommes colossales investies par le président de l'équipe clubiste.
Mais que reproche-t-on, en fait, à Soufiane Morjane, à Patrick Lewing si son départ se confirme et bientôt à Mohamed Kioua qui finira par partir et ce, après seulement trois journées de championnat ? Ceux qui appellent à leur départ sont-ils conscients des conditions dans lesquelles exercent ces techniciens ? Dissensions parmi les membres du Comité Directeur, salaires de joueurs non payés entre autres et par voie de conséquences difficiles conditions de séjour pour loyers impayés et alimentation inappropriée. Ceci sans omettre d'évoquer la pression continue à laquelle ils sont soumis à chaque séance d'entraînement au lendemain de chaque mauvais résultat.
L'entraîneur reste malheureusement la première personne ciblée pour faire taire les supporters. Plus grave encore quand ce sont ces derniers qui exigent son départ et que certains responsables approuvent séance tenante. Il n'est pas dans notre intention de généraliser dans la mesure où des entraîneurs ont été maintenus dans leurs fonctions en dépit des pressions. Les meilleurs exemples sont venus notamment du côté de Kairouan la saison écoulée et de la Marsa tout récemment où Okbi et Buscher continuent à bénéficier de la totale confiance de leurs responsables.