4 janvier 1997, une date de triste mémoire pour le football national et pour l'Espérance Sportive de Tunis. On jouait ce soir là sur la pelouse du stade Zouiten les dernières minutes d'un match amical opposant l'équipe de Bab Souika et l'Olympique de Lyon quand nous vîmes feu Hédi Berrekhissa chuter sur le gazon côté gradins surplombant les vestiaires. Minutes d'attente fébriles pour tous les présents dans le stade comme pour les médecins accourus pour le secourir en présence d'un père désemparé qui a eu toutes les peines du monde à se rendre au chevet de son fils. Son transfert vers une clinique très proche du stade Zouiten allait s'avérer inutile, il rendit son âme à Dieu le Tout Puissant quelques minutes après son admission dans la salle de réanimation. Le football tunisien venait de perdre un des meilleurs latéraux gauches de son histoire. Ses funérailles, le lendemain, au cimetière du Jellaz se déroulèrent en présence de milliers de sportifs tous sports confondus venus de toutes les contrées, même les plus reculés du pays. Car Hédi Berrekhissa ne laissait personne indifférent sur comme en dehors des terrains tant par sa classe que par son amour pour les couleurs nationales comme pour celles de l'Espérance de Tunis. Feu Hédi Berrekhissa n'avait que des amis et menait une vie tranquille se concentrant sur les entrainements, menant une hygiène de vie exemplaire et concentrant son temps libre à écoutera la musique de son idole Bob Marley. Feu Hédi Berrekhissa repose dans un cimetière des ïles Kerkennah où il a été transféré le surlendemain de ses funérailles au Jellez. Allez savoir sur ordre de qui et pour quelles raisons d'autant plus que ses parents résident à Tunis ? Encore un énième Adieu à Balha. Personne ne t'oubliera d'autant plus, qu'à ce jour, on continue à te citer en exemple pour nos jeunes footballeurs leur inculquant tes nombreuses qualités.