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Faits de Société
Publié dans Le Temps le 15 - 01 - 2013


Le fait accompli
Âgé de vingt quatre ans, il est tombé amoureux d'une jeune fille encore mineure. Ne pouvant plus se séparer d'elle il a décidé d'aller demander sa main. Au cours du mois de juillet dernier, il s'est rendu au domicile de ses parents.
A peine avait-il déclaré la chose au père de la petite que ce dernier s'est étonné et refusé la demande déclarant que sa fille n'avait pas encore atteint l'âge de quinze ans.
Le jeune homme est rentré bredouille. Triste et ne sachant plus quoi faire. Le lendemain il a proposé à la jeune fille de fuir avec lui et de mettre ainsi ses parents devant le fait accompli.
Le jour des faits, la jeune fille a profité de l'absence de ses parents pour mettre quelques affaires dans un sac, quitter le domicile parental et fuir avec son prince charmant.
Ils ont quitté la capitale pour se réfugier au domicile de la tante du jeune homme au gouvernorat de Kef. La première nuit la jeune fille a perdu sa virginité.
Pendant ces moments, le père était dans tous ses états. Il n'arrivait pas à joindre sa fille par téléphone, il a conclu qu'elle a fui avec le jeune homme. Il s'est rendu de suite au poste de police pour déposer plainte et le poursuivre pénalement.
Identifié, le jeune a été arrêté. Il a déclaré avoir eu des rapports avec la jeune fille avec son consentement. Il ne l'a jamais obligée. Aussi il a émis son souhait de l'épouser.
Le jeune homme a été traduit devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Il a réitéré ses déclarations données lors de l'enquête préliminaire.
Sur demande des avocats le juge a reporté l'affaire pour permettre à la défense de préparer la plaidoirie. Un arrangement à l'amiable serait en cours.
A.A

Longtemps harcelée, elle dépose plainte
Cette affaire remonte à quelques temps. Une femme mariée a été la cible d'un individu, un jeune du quartier où elle résidait, connu par ses antécédents judiciaires et surtout par ses multiples agressions sur des personnes de faible résistance.
Le jeune homme ne faisait que harceler la dame à longueur de journées. A chaque fois où elle se trouvait dans la rue il la suivait et lui débitait un tas de qualificatifs dans le but de l'amadouer et abuser d'elle, mais elle faisait fi de ses déclarations et continuait son chemin. Elle n'a jamais voulu avertir son époux car elle ne voulait pas envenimer les choses. Cela risquait d'avoir de graves répercussions. Cet état de fait a encouragé le jeune homme à continuer son harcèlement.
Le jour des faits, la dame a repris le chemin de son domicile pour rentrer chez elle. Suivie par le jeune homme, elle l'a ignoré comme d'habitude. Mais cette fois les choses sont allées trop loin car il l'a suivie, l'a retenue lui criant qu'il allait tôt ou tard avoir gain de cause et qu'elle finirait par se donner à lui. Cela n'était pas suffisant car il s'est permis, devant des passants, de se dénuder devant elle.
Devant le danger de cette agression morale, la dame a appelé son mari. Elle a finalement décidé de porter plainte. Au moment où le mari est arrivé sur les lieux il s'est confronté avec le jeune homme. Ce dernier a tiré un couteau caché sous ses vêtements et a menacé le mari de le tuer si jamais il irait se plaindre à la police.
Faisant fi des menaces, l'époux s'est rendu en compagnie de son époux au poste de police où il a déposé plainte. Il a demandé à poursuivre pénalement le jeune homme. Il a fourni aux policiers le nom et le signalement de l'individu.
Une patrouille s'est rendue aux lieux où l'inculpé avait l'habitude de s'installer. Ils ont pu le cerner et le maîtriser malgré ses menaces avec son couteau.
Une fois au poste il a déclaré avoir menacé l'époux mais a totalement nié avoir provoqué la dame ni l'avoir harcelée malgré les témoignages des présents et sa confrontation avec l'épouse. Par la suite et après un interrogatoire assez serré, il a fini par passer aux aveux déclarant avoir été encouragé par l'épouse qui a étouffé l'affaire à son époux pour une période dépassant l'année.
L'inculpé a été traduit en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Il a reconnu devant le juge tous les détails de cette affaire.
Son avocat a essayé de lui trouver des circonstances atténuantes. Il a prié le juge de lui infliger le minimum de peine.
Le verdict sera prononcé dans quelques jours.
A.A

Usurpation d'identité et arnaque
Un jeune homme âgé d'une vingtaine d'année a comparu en état d'arrestation devant la 6ème chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis accusé d'arnaque et d'usurpation d'identité.
Les éléments du dossier de cette affaire stipulent que le jeune homme avide du gain facile, se présentait aux jeunes filles comme étant un cadre travaillant dans une banque. Il leur faisait savoir qu'il en avait mare de vivre tout seul et qu'il était à la recherche d'une fille pour fonder un foyer. Ces paroles laissaient certaines filles naïves rêver d'autant plus que le jeune homme présentait bien et s'habillait correctement.
Au cours du mois de Mai dernier, l'individu s'est rendu dans un grand centre commercial. Il était correctement habillé, portait des lunettes solaires de marque. Il épiait les clients du centre afin de dénicher parmi eux une proie. C'est ce qui s'est passé. En voyant une jeune fille portant un collier, utilisant son portable, il s'est approché d'elle et lui a fait part de son éblouissement devant sa beauté. Il l'a invitée à partager avec lui un café dans un coin d'une cafétéria. La jeune fille a accepté.
Au cours de la discussion il lui a répété le même discours. Cadre supérieur dans une banque et vivant seul, candidat au mariage à la recherche d'une fille de bonne famille etc.... la fille est tombée dans le piège. Elle l'avait cru. Les rendez vous se sont succédés. Ainsi la jeune fille a commencé à éprouver des sentiments et courait presque quotidiennement à sa rencontre.
Un jour, il a fait mine d'être triste et incommodé. Interrogé par la jeune fille sur les raisons, il lui a déclaré ne plus pouvoir s'en sortir pour terminer l'ameublement de son domicile. Il avait fortement besoin de trouver de l'argent. La jeune fille sans réfléchir et en toute spontanéité lui a remis son collier, deux bracelets, une bague et des chaînettes en or. Elle lui a demandé de les vendre.
Depuis ce moment, le jeune homme s'est éclipsé. Il a fermé son portable et devenu injoignable. Après plusieurs jours d'attente la jeune fille a fini par être convaincue avoir fait l'objet d'une véritable arnaque.
Elle s'est rendue au commissariat de police pour déposer plainte. Elle a fourni le signalement du jeune homme ainsi que le numéro de son portable.
Les investigations qui ont suivi cette plainte ont permis d'identifier l'inculpé. Il a été arrêté. Il s'est avéré être recherché pour six affaires similaires. Plusieurs jeunes filles ont également déposé plaintes pour les mêmes motifs.
Devant le juge il a nié les faits. Pourtant lors des interrogatoires préliminaires il a avoué ses forfaits. Il a été confronté avec ses victimes qui l'ont reconnu.
Après les plaidoiries des avocats le juge a décidé le report pour joindre cette affaire avec les six autres pour lesquelles il est poursuivi.
A.A

L'enfer d'une femme battue
Après plusieurs années de mariage, l'épouse suite à un ras le bol d'être battue après chaque altercation a décidé de rompre et demander le divorce. Lors d'une dispute le mari n'a pas trouvé mieux que de lui balafrer le visage. Elle a plié bagage et rejoint le domicile de ses parents afin de fuir l'enfer dans lequel elle vivait.
Avant sa convocation devant le juge, l'époux s'est rendu au domicile de ses parents et a demandé pardon à sa femme déclarant regretter son comportement et a juré de ne plus porter atteinte à son intégrité physique et morale. Il a déclaré aux parents vouloir ouvrir une page nouvelle dans sa vie de couple. Ces bonnes paroles ont fini par convaincre le père de la victime de la nécessité d'obliger sa fille à rejoindre son domicile conjugal et pardonner. Bien qu'elle n'ait pas été convaincue, l'épouse a retiré sa plainte et a accompagné son mari à la maison.
Elle n'avait pas tort car dès qu'elle avait mis les pieds chez elle, elle a été battue férocement, coups de poings, coups de pieds assez durs lui laissant des hématomes dans plusieurs endroits de son corps. Menaces de la tuer si jamais elle oserait porter plainte ou rejoindre ses parents.
Une fois seule, elle a appelé son frère et lui a demandé de l'aider. Elle l'a prié de venir la chercher pour l'emmener au poste de police. C'est ce qui a été fait. Le jeune homme a rejoint sa sœur pour la prendre avec lui sur sa mobylette.
Le mari les suivait en voiture. Il a profité de l'étroitesse d'une ruelle pour accélérer et provoquer un télescopage qui les a fait chuter. L'épouse a été acheminée à l'hôpital. Elle a été victime de plusieurs fractures qui ont nécessité son maintien en réanimation. Tandis que le frère a été légèrement touché.
La gravite de cette situation a persuadé les auxiliaires de la justice à arrêter de suite l'époux. Il a été inculpé de tentative de meurtre et appelé à s'expliquer. Il a nié totalement avoir provoqué l'accident.
Actuellement l'enquête suit son cours pour délimiter les responsabilités.
A.A

Assassiné dans l'exercice de ses fonctions
Quinze mille personnes ont assisté à l'enterrement du jeune Moezz 28 ans, originaire de la ville de Tabarka. Il travaillait comme surveillant et garde (videur) dans un restaurant touristique de la ville côtière.
Le soir des faits vers 21 H, le patron du restaurant était en train d'arrêter sa comptabilité. Il allait payer les employés quand quatre individus ont fait irruption au restaurant dans le but de le cambrioler et surtout de vider les caisses. Moez et son collaborateur prénommé Fayçal, ont essayé de s'opposer aux assaillants. Mais ces derniers étaient préparés pour agir contre cette intervention. Leur coup était bien planifié. L'un d'eux était armé d'une pierre. Il a profité de sa position derrière Moezz pour lui asséner un coup assez fort au niveau du crâne. La victime a chuté à terre complètement évanoui.
Très vite l'incident a été contourné par la fuite des quatre malfaiteurs. Le gérant du restaurant a vite fait de transporter la victime à l'hôpital de Tabarka. Après l'avoir ausculté le Médecin de service l'a acheminé vers l'hôpital régional de Jendouba, mais devant la gravité de l'agression la victime n'a pu tenir le coup et a rendu l'âme.
La tristesse et l'amertume de ses parents ainsi que des habitants de la ville n'a pas d'égale tellement le jeune homme était gentil serviable et conciliant. Il était aimé par tous. Il a perdu la vie en faisant son travail avec abnégation. Au moment de l'agression il voulait convaincre les assaillants par la bonne parole et la compréhension. Bien qu'il ait été bien bâti, il n'a jamais pensé utiliser la force.
Son patron n'a fait que le tarir d'éloges et a prié Dieu pour lui accorder sa miséricorde.
L'affaire suit son cours pour arrêter les coupables afin que justice soit faite.
A.A

Abus de confiance et vol
Un jeune homme, employé dans une station de lavage de voitures, a trahi la confiance de son employeur en procédant à délester les clients ayant confié leurs voitures pour lavage, de certains biens se trouvant à l'intérieur de leurs véhicules.
Une dame professeur dans un lycée secondaire a constaté en reprenant sa voiture la disparition de la somme de 250 Dinars déposée dans le coffret avant. Apparemment le jeune employé a pris la somme et l'a cachée dans les toilettes de la station.
Elle a déposé plainte contre le propriétaire de la station. Interrogé , ce dernier à tout de suite mis en cause son jeune employé en déclarant que ce n'est pas la première fois qu'un client constate la disparition de ses biens.
Le jeune homme a été convoqué. Il a nié au début mais après un interrogatoire assez serré il a avoué son forfait. Il a été traduit en état d'arrestation devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis.
Interrogé il a nié avoir volé, mais devant son casier judiciaire assez chargé et surtout le fait d'avoir été condamné auparavant pour une affaire similaire, il a écopé une peine de huit mois de prison ferme.
A.A

Arnaque à l'Espagnole
Le jeune homme était fou de joie lorsque le touriste espagnol qu'il avait connu à l'hôtel lui a remis un permis de séjour en bonne et due forme. Ce n'est pas les 3500 Euros versés qui vont le tracasser d'autant plus qu'il ne faisait des économies que pour pouvoir faire face à une éventuelle nouvelle vie en Europe.
Il est rentré chez lui et a préparé ses valises après avoir informé ses parents de l'authenticité des papiers. Quelques jours plus tard il a pris l'avion au départ de Monastir à destination de Madrid.
Arrivé à destination et au passage des frontières, les autorités espagnoles ont procédé à la vérification des papiers et ont découvert que la carte de séjour était falsifiée. Aussi le jeune homme n'a répondu à aucune question concernant l'organisme qui lui a délivré la carte ni où il allait travailler.
Ainsi les policiers lui ont confisqué la carte et l'ont ré embarqué dans l'avion par lequel il est venu. Le pauvre n'arrivait pas à digérer cette arnaque. Il n'a fait que pleurer tout le long du retour.
Arrivé à Monastir, les policiers ont ouvert une enquête. Il leur a expliqué l'origine de l'obtention de la carte. Il a donné le nom du touriste Espagnol. Il a été laissé en liberté provisoire.
Il a comparu en liberté devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis. Il a expliqué au juge avoir été arnaqué et a juré n'avoir jamais imaginé qu'il s'agissait d'une carte de séjour falsifiée.
Le juge prononcera le verdict ultérieurement. L'inculpé a été laissé en liberté.


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