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Faits de socièté
Publié dans Le Temps le 30 - 12 - 2012


Vol, usurpation d'identité et arnaque
L'inculpé, quadragénaire, a comparu en état d'arrestation devant la chambre correctionnelle du tribunal de 1ère instance de Tunis pour répondre de plusieurs délits. Le jour des faits, vers la fin du mois d'octobre dernier, l'inculpé a remarqué la présence d'une voiture de la police. Le conducteur un agent a garé la voiture pour un moment pour se rendre dans une administration.
L'inculpé a profité de ce moment pour forcer les portières et commettre un vol. Il a mis la main sur la somme de cent vingt dinars ainsi que la carte de travail du policier. Une fois chez lui il a procédé à remplacer la photo du policier sur la carte par la sienne.
Armé de cette carte, il est a intervenu auprès de plusieurs personnes en quête de travail et leur a promis de les aider à réussir au concours de recrutement d'agents auprès de la garde Nationale. Plusieurs parmi eux lui ont remis des sommes d'argent à titre de compensation pour service rendu.
Depuis il n'a plus donné signe de vie. Les candidats à qui il a promis une aide ont essayé de le contacter mais il a fermé son téléphone et ce n'était plus possible de le joindre.
Les jeunes candidats au concours se sont rendus au commissariat de police du quartier de Bab Souika pour porter plainte contre cet individu qui les a arnaqués.
Il a fallu plusieursjours d'investigations et de recherches qui ont permis l'arrestation de l'inculpé.
Interrogé il est passé aux aveux déclarant avoir agi de la sorte par nécessité. Chômeur depuis longtemps il n'avait aucune source de revenus. Il a présenté ses regrets et demandé pardon.
Il a réitéré ses déclarations devant le juge. Il a demandé au juge de lui donner une chance et a promis de ne plus commettre de tels actes.
L'affaire a été reportée à une date ultérieure pour le prononcé du verdict.
Plaisanterie de mauvais goût
Le jeune homme passait à proximité des deux inculpés dans cette affaire. Il les a salués en tant que voisins de quartier. Il voulait bavarder avec eux pour un moment mais contre toute attente ils l'ont cerné et tenu fermement. Le premier lui tord le bras et l'enlace au niveau du cou afin de le rendre inerte alors que le deuxième lui fouille les poches pour en tirer la modique somme de 9 Dinars.
Ils l'ont laissé dans son coin surpris et ébahi par ce qui vient de se produire. Il les a rejoint pour leur demander de lui rendre son fric, ils l'ont sommé de déguerpir autrement il sera tabassé.
Devant cette situation, il a décidé d'agir autrement et sagement. Il s'est rendu au poste de police pour déposer plainte. Il a raconté aux auxiliaires de la justice sa mésaventure et a demandé à poursuivre ses braqueurs.
Très vite, une ronde s'est rendue au café habituel où les deux individus avaient l'habitude de s'installer. Les agents n'ont trouvé qu'un seul, le deuxième avait quitté les lieux quelques instants avant l'arrivée des policiers.
L'affaire a été traitée devant la chambre correctionnelle du tribunal de 1èreinstance de Tunis. L'inculpé (18 ans) a comparu en état d'arrestation, alors que le deuxième demeure encore en fuite.
Interrogé l'inculpé a répondu n'avoir jamais eu l'intention de voler le plaignant, ni lui prendre son argent. Il voulait, avec son ami, juste plaisanter avec lui. Apparemment ils avaient l'habitude de s'amuser avec lui. A chaque fois ils lui rendaient son argent.
Cette explication n'a pas totalement convaincu le juge, mais un doute pourrait planer sur son récit . Pour cela l'accusé a été condamné à quatre mois de prison pour vol et 15 jours pour agression légère. L'inculpé a bénéficié du sursis avec mise en garde contre toute récidive.
Le deuxième inculpé a été condamné par contumace à la même peine mais sans sursis et avec exécution immédiate.
Une plaisanterie qui tourne mal
Traîtrise d'une nièce
La victime s'est présentée au poste de police pour déclarer que son domicile a fait l'objet d'un cambriolage.
Toute la famille était invitée à participer à la célébration d'une fête de circoncision. Ils ont quitté la maison en verrouillant parfaitement les accès. A son retour , le propriétaire s'est rendu compte de la disparition des bijoux de son épouse ainsi que plusieurs objets électroniques. Il a estimé la valeur à 10.000 dinars.
Les investigations ont intéressé dans un premier temps, une bande de malfaiteurs habitant le quartier mais une nouveauté est venue changer toutes les données de l'enquête. Le propriétaire a reçu une communication téléphonique de la part d'un inconnu lui demandant de lui remettre une somme d'argent pour récupérer tous ses biens volés. Il lui a donné rendez vous dans un lieu déterminé pour amener la rançon.
Bien entendu le propriétaire a avisé les agents de police qui ont tendu un piège pour arrêter le coupable, seulement ce dernier, s'est certainement rendu compte de la présence des policiers et s'est éclipsé.
Continuant sur leur lancée, les enquêteurs n'ont pas lâché prise, ils ont accentué leur investigation jusqu'à la découverte du pot aux roses. Une jeune fille nièce de la victime, a remis à son ami et futur époux, chômeur et sans aucune ressource, le double des clés de la maison. Elle l'a informé que tous les occupants seront absents pour quelques jours. C'est ainsi que le jeune homme a demandé l'aide d'un de ses amis et s'est rendu au domicile indiqué. Ils ont raflé tout ce qui était coûteux et prenable.
Les trois inculpés ont donc été arrêtés. Ils ont reconnu les faits et ont été traduits devant le juge d'instruction qui, en attendant la fin de l'enquête, a émis un mandat de dépôt contre eux.
Elle prétend le kidnapping pour camoufler sa fugue
Le père n'en revenait pas. Sa fille âgée de 17 ans n'a plus donné signe de vie. Elle a disparu. Il s'est rendu à tous les hôpitaux, a alerté plusieurs postes de police. Rien. Il s'est remis à Dieu priant pour que sa fille soit retrouvée.
Quatre jours plus tard, la jeune fille contacta sa famille par téléphone pour les informer qu'elle a été kidnappée par une bande de jeunes armés et cagoulés . Elle a déclaré être enfermée dans un lieu inconnu.
En apprenant cette nouvelle le père s'est rendu à la hâte au commissariat de police de la ville pour les informer.
A partir de là, les agents de la brigade des recherches ont multiplié d'efforts afin d'élucider cette affaire énigmatique.
Le hasard a voulu qu'au cours d'une ronde de routine, les agents ont vu une jeune fille quitter un taxi. Ils l'ont interpellée pour lui poser des questions et finalement il s'est avéré qu'il s'agit de la jeune fille recherchée.
Conduite au commissariat, elle a déclaré avoir fui avec son ex-fiancé de son plein gré et elle a passé avec lui les quatre jours. C'est par peur de représailles de ses parents qu'elle a donné la version du rapt à son père. Elle a été auscultée par un médecin légiste, ce dernier n'a noté aucun dépassement et que la fille se porte bien. Son père a été convoqué et a pris sa fille.
Le jeune homme a été arrêté. Il a avoué les faits. Il a été incarcéré, inculpé de détournement de mineure.
Il sera traduit très bientôt devant le tribunal pour répondre de son forfait.
Elle voulait se faire belle
La jeune fille âgée de 22 ans a quitté le milieu rural dans lequel elle vivait. Elle est venue à Tunis chez une famille aisée pour travailler en tant qu'aide ménagère. Ce travail était nécessaire pour aider sa famille et leur apporter un soutien financier.
Seulement l'ignorance et la bêtise conduisent des fois à commettre des actes dont les conséquences peuvent détruire toute une vie.
Au début, tout allait bien. Une entente parfaite entre la maîtresse de maison et la jeune fille. Rien, ne laissait entrevoir une fin regrettable.
Mais cela n'a pas duré. La jeune fille a profité de l'absence de sa maîtresse pour ouvrir les tiroirs et prendre quelques vêtements et des bijoux. Elle a rejoint ses parents.
A son retour la dame s'est vite rendu compte de la disparition de ses effets et des bijoux. Après avoir attendu quelques jours espérant le retour de la jeune fille, elle s'est rendue au poste de police pour déclarer les pertes et déposer plainte contre la fille.
Signalée aux autorités de sa localité la jeune fille a été arrêtée. Elle a rendu tout ce qu'elle avait pris. Elle voulait porter les vêtements pour assister à la fête de mariage de sa sœur. Elle a confirmé qu'elle n'avait pas l'intention de s'approprier les effets de sa patronne. Elle voulait juste se faire belle pendant la fête.
Elle a été traduite devant une chambre correctionnelle. Elle a réitéré ses déclarations données et a demandé pardon.
Son avocat a prié le tribunal d'accorder les circonstances atténuantes à sa cliente vu son jeune âge et l'absence d'antécédents judiciaires. Il a donné une attestation de désistement de poursuites de la maîtresse de maison et de la restitution de tous les effets pris.
Après les délibérations, la jeune fille a été condamnée à une peine de trois mois de prison assortis du sursis. Elle a été mise en garde par le juge contre toute récidive.
Rancune meurtrière
Une simple discussion entre deux voisins a dégénéré. Ce qui est surprenant c'est qu'il n'existe aucune raison pour arriver à pareille situation.
L'inculpé a passé un bon bout de temps de sa vie en France. Une quinzaine d'années à l'issue desquelles il est revenu au pays comme au moment où il était parti, c'est-à-dire sans le sou. C'est autour de ce sujet que les deux amis discutaient, aussi le fait de vivre des moments pénibles à cause du chômage laissait certainement entrevoir de l'amertume et de la tristesse auprès de l'inculpé qui a regretté son retour en Tunisie.
Son interlocuteur, la victime dans cette affaire, est à l'origine de ce drame à cause de ses remarques désobligeantes envers l'inculpé et aussi et surtout de l'avoir traité de raté et d'ignorant . Les deux amis sont arrivés aux mains. Une bagarre qui a vite été maîtrisé par le gérant du café et quelques habitués des lieux. Les deux amis ont été séparés et chacun est allé de son côté.
Mais l'inculpé, rempli de haine, n'arrivait pas à se calmer. Il est rentré chez lui, s'est armé d'un grand couteau. Il l'a caché sous ses vêtements et est revenu sur les lieux. Dès qu'il a vu son ami , il lui a asséné un terrible coup en pleine poitrine. La victime a chuté à terre dans une mare de sang. Heureusement que les personnes présentes ont vite acheminé le blessé à l'hôpital.
Il a été admis au pavillon des soins intensifs. Une chirurgie urgente a été nécessaire pour le sauver d'une mort certaine. Toutefois il a eu une incapacité physique de l'ordre de 15%.
L'agresseur a été arrêté. Devant les témoignages des présents au café, il ne pouvait nier les faits. Toutefois il a déclaré n'avoir jamais prémédité son acte. Il ne voulait pas tuer son ami mais le punir pour ses paroles malveillantes .
Il a été traduit en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance pour répondre de tentative de meurtre sans préméditation.
Interrogé il a réitéré ses déclarations données et a présenté ses regrets.
Son avocat a prié le tribunal de considérer les faits comme étant une grave agression ayant abouti à une incapacité partielle.
Le juge a reporté l'affaire pour convoquer la victime et prendre ses déclarations et éventuellement confirmer son désistement des poursuites.


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