La présidence du gouvernement a exprimé hier, sa “profonde indignation de tout acte criminel portant atteinte au patrimoine culturel et historique de la Tunisie" et ce, à la suite “de la poursuite des agressions odieuses commises dernièrement en un laps de temps très rapproché, contre les mausolées et zaouias dans plusieurs gouvernorats et villes de Tunisie". Ces actes “ont suscité l'indignation de tous les Tunisiens" et provoqué “des réactions hostiles face à ces actes de destruction", a indiqué la présidence du gouvernement dans un communiqué publié hier. En condamnant ces agressions, la présidence du gouvernement tient à préciser qu'elle “veille au respect des dispositions sécuritaires et des procédures judiciaires en cours pour enquêter sur les auteurs qui ont commis ou ordonné de commettre ces actes". Selon la même source, les “mausolées et zaouias en Tunisie sont une partie intégrante de la mémoire nationale dans ses dimensions culturelle et civilisationnelle et ne devraient en aucun cas être profanées ou incendiées sous prétexte religieux faisant l'objet de litige" car, explique le communiqué “Ces lieux n'ont représenté, en aucun moment dans l'Histoire, un problème chez le tunisien connu par la modération et le juste milieu dans la pensée, la foi et le comportement". La présidence du gouvernement a, dans le même communiqué appelé tous les Tunisiens, la société civile et les associations culturelles concernées par le patrimoine, “à faire face à toutes les tentatives qui portent atteinte à l'histoire de leur pays et ses monuments symboliques" et ce “à travers le dialogue et le respect d'autrui, loin de toute forme de violence et de discorde".