Les plus méritants sont au rendez-vous ! Le rideau tombera cet après-midi sur le championnat du monde 2013. La salle du Palacio de Barcelone abritera, à partir de 17h15, la finale qui mettra aux prises l'Espagne et le Danemark, une finale attendue au vu du parcours de chacune des deux formations, les plus méritantes parmi le lot des 24 équipes engagées dans l'épreuve. Le parcours sans faute des Danois Une qualification méritée des Espagnols soutenus tout le long de la compétition par un public tout acquis à leur cause. Il est vrai que le tirage au sort a été bien clément pour le pays organisateur qui a eu affaire à un groupe D composé d'équipes largement à sa portée à l'instar de l'Australie, l'Egypte, l'Algérie et à un degré moindre la Hongrie. Seule la Croatie était en mesure de lui souffler la première place de son groupe (le groupe D). Ce qui a été le cas le 19 janvier avec la victoire des Croates sur le score de 27 à 25. Beaucoup méritée a été la qualification des Danois pour l'ultime tour de l'épreuve. Ces derniers ont réussi le plein au tour préliminaire dans un groupe B qui comprenait l'Islande, la Russie et Macédoine entre autres. Avant d'écarter tour à tour la Tunisie, la Hongrie et...la Croatie en demi-finale préservant du même coup leur invincibilité : la seule équipe à ne pas connaître le moindre faux pas. Seconde finale d'affilée pour le Danemark Résultat des courses : deux grandes écoles du handball mondial vont se retrouver dans une finale dont on attend monts et merveilles rien qu'à la vue de la prestation des Espagnols et des Danois lors des demi-finales de vendredi. Le Danemark qui disputera sa seconde finale après celle perdue en 2011 en Suède contre la France part avec les faveurs des pronostics, sa brillante prestation en demi-finales en dit long sur la qualité de ses joueurs conduits par un fantasque Eggert meilleur réalisateur de la compétition et adossés à un très bon gardien de buts en la personne de Landin. Il faudra également compter avec l'expérience et le métier de l'entraîneur Ilrik Wilbek qui a réalisé le grand chelem avec l'équipe féminine du Danemark. Les Espagnols y croient ferme Vainqueurs de la Slovénie en demi-finale, les Espagnols n'en démordent pas et tiennent à succéder aux Français. Il y a lieu de reconnaître que la qualification de l'Espagne n'a pas été aussi facile que celle obtenue par le Danemark qui a terminé en roue libre son match contre la Croatie. 13-12 à la pause certes pour les Espagnols mais une seconde période de jeu moins performante des Slovènes notamment dans le dernier quart d'heure de la rencontre. Le sélectionneur espagnol Valero Rivera reste, néanmoins, optimiste mais surtout lucide quant à la finale de cet après-midi. Reconnaissant que son équipe a commis un certain nombre de fautes contre la Slovénie notamment en défense, il a mis cela sur le compte de la fatigue avec l'espoir de voir ses joueurs récupérer à l'heure H. Ajoutant que l'Espagne est prête pour la finale et compte beaucoup sur la forte présence des supporters dont l'apport sera précieux pour tout le groupe.