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Ennahdha, le Congrès pour la République, Ettakatol, le bloc Liberté et Dignité et l'Alliance Démocratique Cinq partis, au moins, participeront au futur gouvernement
En matière de consultations relatives à la formation du futur gouvernement, c'est désormais la dernière ligne droite.Des réunions décisives se sont tenues hier entre le Chef du gouvernement Ali Laârayedh et des représentants de plusieurs partis qui pourraient rejoindre le gouvernement. Une réunion tripartite s'est , en effet, tenue hier après-midi entre M. Laâryaedh , le secrétaire général de l'Alliance Démocratique Mohamed Hamdi et le dirigeant du Congrès pour la République (CPR), Aziz Krichène. Une autre réunion tripartite s'est tenue entre le Premier ministre et des délégations représentant le bloc “Liberté et dignité" à l'Assemblée nationale constituante (ANC) et le Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés (FDTL/ou Ettakatol). Il en ressort que cinq partis au moins devraient participer au futur gouvernement qui devrait être annoncé mardi prochain, selon des sources proches du mouvement Ennahdha. Il s'agirait d'Ennahdha, du Congrès pour la République, d'Ettakatol, du bloc Liberté et Dignité et de l'Alliance Démocratique. Le mouvement Wafa et le parti El Amen restent divisés sur la participation au nouveau gouvernement. Aux dernières nouvelles, le doute plane encore sur l'identité des personnalités neutres qui seront nommées à la tête des ministères de souveraineté. Plusieurs noms circulent encore sur les favoris pour succéder à Laârayedh au ministère de l'Intérieur. Il s'agit de Sami Sik Salem, actuel Chef de la Garde présidentielle, Hédi Majdoub, chef du cabinet du ministre de l'Intérieur et Habib Jomni, l'actuel secrétaire d'Etat du ministre de l'agriculture. Le juge Mohamed Affès, directeur des services judiciaires au ministère de la Justice est, quant à lui pressenti pour succéder à Noureddine B'hiri à la tête du ministère de la Justice. Me Noureddine B'hiri devrait occuper le poste de conseiller politique du Chef du gouvernement. Le ministère des Affaires étrangères devrait être , par ailleurs, confié à un diplomate. Il s'agirait d'un ancien ambassadeur connu pour son intégrité. A noter par ailleurs que plusieurs ministres du gouvernement Jebali devraient garder leurs postes. Il s'agit, entre autres, des ministres du Commerce et de l'Artisanat, de l'Agriculture, de la Santé publique , des Droits de l'homme te de la Justice transitionnelle, des Affaires sociales , de la Femme et de la Formation professionnelle et de l'Emploi.
Le parti El Amen pose ses conditions pour participer au gouvernement Le parti El Amen a conditionné, dans un communiqué, publié hier, sa participation au futur gouvernement par des réponses claires aux demandes de la majeure partie des forces politiques et de la société civile seraient adoptées. Ces demandes sont, selon le parti dirigé par Lazher Bali la neutralité effective des ministères régaliens, la dissolution des ligues de protection de la révolution, la neutralité des mosquées, l'abandon du projet de la loi d'immunisation de la révolution, la tenue d'un congrès de dialogue national sans exclusion dans le but de mettre en place une feuille de route électorale claire, l'achèvement de la rédaction de la Constitution, l'élaboration des élections et la détermination des critères de nomination des membres des instances de régulation. Le parti note, d'autre part, qu'il ne se sent pas concerné par un gouvernement qui pourrait reposer sur la logique des quotas partisans et qui ne bénéficie pas d'un large consensus à l'échelle nationale, tout en indiquant qu'il soutient la légitimité électorale. Le parti estime également que les priorités de la prochaine étape consistent à améliorer la sécurité, créer des emplois, développer les régions, améliorer le pouvoir d'achat des citoyens, supprimer les dettes des petits agriculteurs et lutter contre la corruption.