Un sommaire coup d'œil sur le classement de cette poule (B) est des plus édifiants quant aux chances des uns et des autres pour sauver leur peau du purgatoire. Trois écuries sont encore en lice dans cette lutte implacable et fratricide pour le maintien : Le SG (15points), l'ESHS (13 pts) et EGSG (11pts). Si pour les deux premiers clubs cités la victoire voire la parité pourraient les sortir d'affaire, bien sûr sous certaines conditions, pour les centristes les choses se présentent malheureusement différemment. Une seule possibilité pour eux de garder une lueur d'espoir : Gagner contre l'ESHS et disputer victorieusement le match barrage à suivre. Evidemment, une défaite voire le partage des points les bouteraient directement au pallier inférieur. D'où l'importance capitale que revêt déjà ce pathétique duel à Gafsa avec les Hammam-Soussiens appelés eux aussi à la victoire pour espérer échapper au match d'appui. Le calice jusqu'à la lie Voilà quelques petites saisons déjà, les Gafsiens sous la houlette alors du duo Farid Ben Belgacem- Faouzi Ktari sillonnaient le continent avec aucune défaite en déplacement à leur actif. Que d'eau d'avoir coulé sous les ponts depuis avec une dégringolade vertigineuse vers les profondeurs. Jamais de mémoire de centristes, les leurs ne sont descendus aussi bas depuis leur accession parmi l'élite. On épiloguera longuement sur les conditions financières moribondes ayant amené le club à cette situation. Mais pareille approche ne tient guère la route du moment que ce problème était d'actualité avec les Faouzi Ktari, Mahmoud Aboud voire Nabil Baïr sans que les Gafsiens n'en arrivent au bord du précipice. La nouveauté cette année réside dans la mise à l'écart "diplomatique" de président élu Nabil Baïr et de la prise des commandes par un Khaled Bennour n'ayant nullement l'étoffe et la stature de mener à bon port pareille mission. De monumentales bourdes en incartades inqualifiables, il a fini par propulser les centristes vers les enfers. La conviction prévalant en ville pour l'heure est au sauvetage des meubles ou si qu'il en reste.Le moment de rendre des comptes de la part des fautifs est différé pour après, une fois le rideau de la compétition définitivement tombé.