En plus des résultats catastrophiques compréhensibles enregistrés jusque là par les gafsiens avec trois défaites pour autant de matches disputés, une confusion sans précédent règne dans les arcanes du club et gêne grandement ses rouages. Il faut reconnaître que le feu couvait à bas bruit depuis la constitution de ce BD relevant au pied levé celui de Faouzi Ktari. Le premier vice-président Khaled Bennour et trois autres membres étaient d'emblée contre le président Nabil Baïr. Mais la cohabitation tint et résista en dépit de ces dissensions dans les coulisses tant bien que mal pour finir par éclater au grand jour cet été.
Le gouverneur à deux reprises reçut ces 20 derniers jours les belligérants et conforta à deux reprises Nabil Baïr dans son poste pour un bilan très satisfaisant des centristes ayant assuré leur maintien déjà à 7 journées de l'épilogue et clôturant la compétition à la 7 ème place avec tous les employés payés. Mais la fronde du clan Bennour ne désarma pas tenant mordicus au départ de Baïr. Pour sa part, ce dernier fort de l'appui de toutes les composantes d'El Gaouafel et d'une large frange des inconditionnels nous a déclaré prêt à partir à condition qu'on lui restitue au préalable les quelques 250 mille dinars qu'il avait avancés de sa propre poche aux caisses. Et tant qu'il est aux commandes, le français Patrick Liewig restera aux commandes du fait qu'il na pas eu suffisamment de temps pour travailler à son aise avec le groupe cloué au lit dès son arrivée à Gafsa par un méchant accident domestique.
Place à la sagesse Pendant ce temps, les journées se succèdent à un rythme effréné et ce dimanche les centristes sont appelés à recevoir un client de très gros calibre et qui leur a souvent posés moult problèmes même dans leurs murs , l'ESS. Il est grand temps donc que les différentes parties prenantes dans ce bras de fer grandement nuisible mettent un bémol à leurs divergences et œuvrent de concert pour le bien de leurs couleurs car à cette cadence, la sanction et le réveil risquent de se révéler excessivement douloureux pour toute la région du centre-ouest. L'exemple de l'ASGabès miné l'exercice écoulé par des guéguerres intestines similaires est encore vivace dans les esprits et on ferait mieux à Gafsa de s'en souvenir et surtout d'en tenir compte avec les conclusions qui s'imposent à en tirer illico-preto...