La belle opposera cet après-midi l'ESR au SN. Ce choc s'annonce comme un rendez-vous explosif entre deux protagonistes avides de victoire. Ce qui nous promet un débat chaud et passionné. Les radésiens abordent ce virage important avec une bonne dose de confiance face à un ensemble nabeulien accrocheur. L'opposition sera sérieuse entre les deux clubs qui comptent se surpasser. Les protégés de Monoem Aoun devront prendre toutes les mesures pour ne pas être pièges par les coéquipiers de Moussa. L'avantage du terrain aura son importance, mais attention à ses nabeuliens qui sont capables de se transcender et piéger les locaux devant leurs fans.Les radésiens devront se montrer plus combatifs et adroits. Avec des joueurs au top niveau, ils sont en mesure de garder leur invulnérabilité et de gérer leur match. Le coach Aoun qui a bien préparé son équipe possède certes des ficelles pour bien négocier son match. Ghayaza et consorts feront tout pour oublier leur faux pas à Nabeul. Ils devront sortir la tête de l'eau et voir plus et utiliseront leurs armes pour bien se défendre et réussir leurs tirs. Certes, leur mission ne sera pas facile face aux Potiers qui affichent des dispositions tactiques impressionnantes, se permettant même de survoler la partie. Les nabeuliens qui veulent aller loin dans cette épreuve sont déterminés à bien négocier leur sortie. Leurs ambitions ont été revues à la hausse après leur dernière victoire à Nabeul et avec un bon moral, ils pourront bien négocier leur match. Ils possèdent certes une pléiade de joueurs doués qui ont gagné énormément en maturité. Ils nous ont habitués à un basket réfléchi et plaisant avec une bonne adresse dans les tirs et un bon rebond défensif. Tout cela les inviterait à bien jouer s'ils veulent aller à la finale. Les deux équipes seront dans l'obligation de bien gérer leur match. Il est vrai que les étoilés de Radés ne sont pas faciles à manier et toute laisse à croire que ce duel se jouera sur les détails. La qualité du jeu et la force de caractère de deux formations sont certes leurs atouts déterminants dans ce sommet à suspens. A qui le dernier mot ? Kamel BOUAOUINA