Le secrétaire général de l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Houcine Abbassi, s'est dit, hier, “déçu” par le troisième brouillon de la Constitution dévoilé mercredi. M. Abbassi qui s'exprimait à l'occasion de la séance d'ouverture du congrès de l'Union régionale du travail de Monastir a estimé que la nouvelle mouture de la Constitution est en deçà des aspiration des syndicalistes, dans la mesure où elle comportent plusieurs limitations abusives du droit de grève. “ Nous dénonçons les tentatives de marginalisation de l'UGTT à travers les restrictions des libertés syndicales”, a-t-il ajouté. Le secrétaire générale de la principale centrale syndicale en Tunisie a, d'autre part, noté que “ les grèves constituent toujours un ultime recours”, indiquant que “l'UGTT représente une force de proposition qui œuvre pour le bien du pays”. Evoquant la situation dans le pays, M. Abbassi a souligné la nécessité d'intensifier la lutte contre la violence et d'améliorer le climat sécuritaire. “L'UGTT s'attache à la réussite de la transition démocratique et à la préservation des acquis du pays à travers l'organisation d'un dialogue national sans exclusion “, a-t-il dit, indiquant que le président du mouvement islamiste Ennahdha lui a confirmé la participation d'Ennahdha à la deuxième phase de l'initiative de dialogue national initiée par l'organisation ouvrière. Six ONG dénoncent des menaces contre la liberté de la presse Six ONG ont dénoncé, dans un communiqué commun publié hier, des menaces contre la liberté de la presse. Ces ONG parmi lesquelles figurent la Ligue Tunisienne pour la défense des droits de l'Homme (LTDH) et l'Association Vigilance présidée par la journaliste Néziha Rejiba en plus de quatre syndicats de presse (Syndicat national des journalistes tunisiens, syndicat de la culture et de l'information relevant de l'UGTT, syndicat tunisien des radios libres, syndicat des journaux indépendants) ont critiqué des tentatives de blocage de la réforme de l'information conformément aux règles de la profession journalistiques et aux conventions internationales relatives à la liberté de la presse. “ Les preuves sur ces menaces contre la liberté de la presse sont nombreuses. Nous pouvons citer notamment l'inscription dans la Constitution de dispositions en contradiction avec la liberté d'expression, les nominations arbitraires à la tête des médias publiques, la non -activation des décrets-lois 115 et 116, les agressions répétées contre les journalistes dont les auteurs jouissent de l'impunité, et le déterrement d'un projet de loi relatif à un nouveau code de la presse très répressif qui a été présenté par des élus du Congrès pour la République en septembre 2012”, précisent ces ONG dans leur communiqué. Sit-in ouvert des taximen à la Kasbah à partir du 2 mai Le président de la chambre nationale des taximen, Moez Sallami a révélé, hier, que ses confrères ont décidé d'observer un sit-in ouvert devant le ministère des Finances, à la Kasbah, à partir du 05 mai 2013 Ce mouvement de protestation vise à dénoncer la marginalisation du secteur et l'indifférence des autorités de tutelle face aux revendications des gens du métier. Les taximen réclament notamment une “opération coup de poing” contre quelque 2200 intrus à la profession . Ils réclament également la révision à la baisse des prix des carburants qui ont augmenté, selon eux, de plus de 35% depuis 2008. Ils réclament également l'abaissement des frais d'assurance qui varient entre 2.000 et 2.800 dinars par an. Les taximen qui revendiquent aussi la baisse des prix des voitures , la révision des frais de la vignette pour les véhicules acquis en leasing et des facilités en matière d'obtention des crédits bancaires. Grève du personnel au sol de Tunisair, le 10 mai prochain Le secrétaire général du syndicat de base du personnel de Tunisair relevant de l'UGTT, Mohamed Jalloul, a annoncé, hier, que le personnel au sol de la compagnie nationale observeront une grève le 10 mai prochain. M. Jalloul a noté que les agents et cadres de Tunisair entendent à travers ce débrayage protester contre le refus du ministère du Transport d'appliquer les accords conclus précédemment avec le syndicat et réclamer la la régularisation de la situations professionnelle précaires de plusieurs centaines de salariés.