La chambre criminelle du tribunal de première instance de Grombalia a statué sur l'affaire du meurtre perpétré contre la jeune étudiante de la ville de Soliman au cours de la journée du 02 Mars 2012. C'est une histoire d'amour. Un coup de foudre qui s'est enclenché au cours d'une fête de mariage entre le jeune homme et la défunte. Cette relation a duré assez longtemps. A l'ouverture de l'année scolaire, le jeune homme venait voir sa dulcinée devant le lycée. Il était tellement attaché à elle à tel point qu'il est devenu jaloux de tout le monde. De tous ceux qui approchaient sa bien aimée ou lui parlaient. Cette obsession est devenu une maladie réelle qui a crée un climat de tension entre le couple. La fille venait le voir pour éviter ses sautes d'humeur. Du jour au lendemain il a décidé de demander sa main. Après avoir obtenu son accord il a chargé un proche parent pour officialiser la chose. Les parents de la jeune fille ne s'y sont pas opposés mais ont posé des conditions sérieuses demandant au jeune homme de se marier au plus vite c'est-à-dire dans un délai ne dépassant pas une année et surtout de trouver un domicile digne de leur fille. Ces conditions ont été jugées irréalisables par le jeune homme vu son revenu limité. Pour cela et à cause de son attachement à la jeune fille, il a décidé de se déplacer dans un des pays du Golfe pour travailler et pouvoir ainsi répondre positivement aux conditions qui lui ont été posées. Le jour du drame, il s'est présenté au lycée et s'est permis d'entrer à l'intérieur de l'enceinte. Après des recherches il a trouvé la jeune fille au laboratoire. Il a entamé la discussion sur son éventuel déplacement à l'étranger en demandant l'avis de sa bien aimée. Cette dernière lui a répondu sèchement qu'elle ne donne aucune importance à la chose et qu'il est libre d'agir selon ce qu'il juge utile. Cette réponse lui a déplu. Il s'attendait peut-être à autre chose. Il est entré dans une crise d'hystérie au bout de laquelle il a tiré un grand couteau caché sous ses vêtements et a asséné plusieurs coups dans plusieurs endroits du corps de la jeune fille qui ont eu raison d'elle. La jeune fille a rendu l'âme de suite. Interrogé par le juge, il a avoué son crime déclarant avoir agi sous l'emprise de la colère et de la jalousie. Les avocats de la partie civile ont demandé un châtiment équivalent à l'acte horrible commis. Tandis que les avocats de l'assassin ont demandé l'allègement de la peine au vu des conditions dans lesquelles s'est perpétré le meurtre. Après les délibérations, l'accusé a été condamné à la peine capitale avec dédommagement des parents de la victime de la somme de quatre vingt milles dinars. Tout l'or du monde ne pourrait en aucune manière remplacer la victime.