Les rapports entre étudiants ont toujours été des rapports d'amitié saine et même si dans certains cas les choses évoluent entre une fille et un garçon c'est pour aboutir à l'union sacrée. C'est ce que pensait cet étudiant qui s'était épris de sa collègue étudiante et s'approchait beaucoup plus d'elle. Il devenait jaloux et n'acceptait plus le fait qu'elle discute ou s'attable avec d'autres étudiants. Cette affaire remonte à l'année 2006. L'étudiant a remarqué que sa bien aimée se rapprochait beaucoup d'un collègue à eux. A chaque fois il la trouve avec lui en train de bavarder. Le jour des faits, en entrant à l'aire de l'université il a trouvé son rival adossé à un mur et bouquinait. Il s'est dirigé vers lui et sans entrée en matière il est entré en altercation avec lui le blâmant d'avoir importuné sa dulcinée. Pris par une colère incontrôlable, il enlève sa chaussure et assène un violent coup au niveau de l'œil du jeune homme qui s'est évanoui. Secouru par les responsables de l'infirmerie il a dû être transporté à l'hôpital où il a été gardé en observation. Il a porté plainte contre son agresseur. Ce dernier arrêté a déclaré qu'il a agi sous l'effet de la colère. La jeune étudiante a déclaré qu'elle connaissait l'inculpé depuis cinq ans. Le plaignant agressé est tout juste un collègue de l'université avec qui elle entretient une relation amicale sans plus. L'inculpé a été traduit devant la chambre correctionnelle du tribunal de 1ère instance de Tunis pour répondre de cette agression préméditée. Il a avoué avoir été emporté par une jalousie extrême et qu'il regrette énormément. Son avocate a déclaré que cette agression s'est déroulée au cours de l'année 2006, et conformément à la loi, l'affaire doit être classée. Aussi son client a regretté avoir commis cette agression. Une peine de prison risque de lui briser sa carrière estudiantine. En l'absence d'antécédents judiciaires et devant le désistement de la victime de poursuivre son agresseur l'avocate a demandé de lui infliger le minimum de peine. Après les délibérations, le juge a condamné l'étudiant à une peine de six mois de prison, mais cette peine a été remplacée par une amende de 500 Dinars. Une mise en garde par le juge à l'adresse de l'inculpé concernant toute récidive.