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1000 tunisiens meurent chaque année
Le tabagisme qui tue
Publié dans Le Temps le 01 - 06 - 2013

Près de 10 mille Tunisiens meurent chaque année du tabac, selon les chiffres fournis par le ministère de la santé. Le taux de fumeurs a atteint 50 pc chez les hommes, contre 15 pc chez les femmes. Le tabac a également pour victime 20 pc des adolescents.
Des efforts indéniables ont été déployés au cours de 2009 ( proclamée année nationale de lutte contre le tabac) et 2010 en matière de sensibilisation aux méfaits des cigarettes. Des patrouilles de contrôle ont été mobilisées dans les lieux publics ( cafés, restaurants et salon de thé ) pour s'assurer du respect de la loi interdisant la cigarette dans ces espaces. Résultat : Une baisse de 3,5 pc du nombre des fumeurs a été enregistrée. Ces avancées ont été bloquées après la révolution. Pour les professionnels de santé, c'est un renvoi à la case départ.
La journée mondiale sans tabac que la Tunisie célèbre aujourd'hui à l'instar de tous les autres pays est placée sous le signe de l'interdiction de la publicité en faveur du tabac.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) plaide, à cette occasion en faveur de l'interdiction des activités de promotion et de parrainage du tabac qui tue chaque année près de 6 millions de personnes.
La Tunisie s'est tracée comme objectifs d'ici 2014 d'éradiquer le marché noir, de combattre la contrebande et d'imposer aux industriels de recouvrir les paquets de cigarettes d'images choc sur les méfaits du tabac. Il s'agit, également de faire des établissements éducatifs et de santé des “espaces sans tabac”.
Une enquête sur la consommation du tabac menée dans l'Est de la Méditerranée, pointe les niveaux très élevés d'exposition aux publicités du tabac à travers les panneaux publicitaires, les journaux et les magazines. Malgré l'interdiction de la publicité en faveur du tabac, en vertu de la convention-cadre de l'OMS, 78pc des jeunes entre 13 et 15 ans affirment être exposés en permanence à différentes campagnes promotionnelles destinées à induire en tentation. Ratifiée par la plupart des pays y compris la Tunisie, la convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac est le premier traité international négocié sous les auspices de l'organisation, témoignant d'une volonté commune de prendre des mesures pour réduire le tabagisme qualifié comme principale cause évitable de mortalité.
Dans un communiqué publié à cette occasion, l'OMS met en garde contre les moyens détournés de commercialisation du tabac, en l'absence d'un cadre juridique. Le tabac tue pas moins de la moitié de la population des fumeurs, selon l'OMS qui prévoit que d'ici 2030, le tabac tuera chaque année plus de 8 millions de personnes, quatre sur cinq des décès intervenant dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Le rapport de l'OMS sur cette épidémie mondiale élaboré en 2011, montre que seuls 19 pays sont parvenus à des résultats satisfaisants en matière d'interdiction de la publicité en faveur du tabac, dela promotion et du parrainage. Plus d'un tiers des pays ont des restrictions minimes ou n'en imposent aucune.
Journalistes européens et algériens sillonnent le sud tunisien
Des délégations de journalistes européens et arabes sont arrivés dans le gouvernorat de Kébili, pour découvrir les composantes du paysage touristique, dans le Sahara de la région, et prendre connaissance de ces spécificités, afin d'aider à la commercialisation de cette destination touristique auprès de leurs pays.
Le commissaire régional du tourisme, Anouar Chétoui, a expliqué au correspondant de l'agence TAP à Kébili, hier, que les représentants des médias européens et algériens ont visité, pratiquement, toutes les zones touristiques de la région. D'autre part, un groupe d'une soixantaine de journalistes algériens, représentant différents médias et participant au “Rallye des médias” qui est organisé chaque année, sont entrés par le point de passage frontalier d'El Oued, dans le gouvernorat de Tozeur.
Leur périple les a conduits vers Hezoua, Douz et Djerba, afin de prendre connaissance des spécificités des gouvernorats du sud, en vue de promouvoir la nouvelle saison touristique tunisienne, notamment en parallèle avec le démarrage des grandes manifestations estivales et des festivals, dans la région, comme le festival international des dattes de Kébili et celui du Sahara de Douz, en décembre prochain.
Le responsable du tourisme a ajouté que la région avait, aussi, connu la visite d'une délégation de 7 journalistes allemands parmi les fans des films de guerre des étoiles, ainsi que celle de 8 journalistes tchèques et 3 portugais. Il a remarqué que ces visites entrent dans le cadre des efforts du commissariat du tourisme et de l'Office national du tourisme pour promouvoir cette destination touristique saharienne auprès des pays européens.
Conditions de détention de Ridha Grira, Mohamed Chelbi et Saber Amri :
Précisions du ministère des Droits de l'Homme et de la Justice Transitionnelle
Le ministère des Droits de l'Homme et de la justice transitionnelle indique, dans un communiqué, que le détenu Ridha Grira (ancien ministre) n'observe pas une grève de la faim, mais a refuse d'être transféré vers un hôpital ou une clinique privée pour y être soigné.
La même source ajoute que Mohamed Fehri Chelbi (ancien président directeur général de l'Etablissement de la radio et de la télévision) est revenu sur sa décision d'entrer en grève de la faim. Par contre, Saber Amri, l'un des suspects impliqués dans l'affaire du meurtre de l'adjudant de la Garde nationale, Anis Jelassi, a entamé une grève dela faim à la prison de Mornaguia, signale-t-on de même source. Une délégation du ministère des
droits de l'Homme et de lajustice transitionnelle avait rendu visite, mercredi, à certains détenus de la prison de Mornaguia, en l'occurrence Ridha Grira, Mohamed Fehri Chelbi et Saber Amri.
Congrès du Parti de l'Alliance démocratique les 3 et 4 juillet prochain
Le coordinateur général de l'Alliance démocratique, Mohamed Hamdi, a indiqué que le parti tiendra son congrès les 3 et 4 juillet prochain afin de parachever la structuration du parti.
Dans une déclaration, hier, à l'Agence TAP, Mohamed Hamdi a indiqué que le congrès sera une occasion pour finaliser les motions du parti et de fixer ses orientations politiques, économiques, culturelles et éducationnelles.
«Le retard pris dans l'organisation du congrès est dd à quelques difficultés sur le plan organisationnel ainsi qu'aux derniers développements politiques », a-t-il précisé.
Sur un autre plan, Mohamed Hamdi a indiqué que des alliances avec d'autres partis sont possibles en prévision des prochaines élections.
Ministère de la Santé
Colloque sur la dispension journalière individuelle et nominative des médicaments (DJIN)
“La dispensation journalière individuelle et nominative des médicaments (DJIN)” a fait l'objet d'un séminaire organisé, hier à Tunis, à l'initiative du ministère de la santé et de la direction de la pharmacie et du médicament. L'informatisation des services fournis aux patients permet, selon le ministre de la santé, Abdelatif Mekki, de promouvoir la qualité, de combler les lacunes et d'assurer une meilleure gestion et maîtrise des stocks de médicaments dans les hôpitaux publics. Le ministre a passé en revue le succès de l'expérience pilote d'informatisation de la DJIN à l'hôpital HabibThameur de Tunis, faisant part de l'intention du ministère de généraliser cette expérience à tous les.
Il a ajouté qu'une stratégie de réforme a été adoptée en vue de favoriser l'amélioration des services pharmaceutiques, citant notamment le recrutement de 156 pharmaciens entre 2012 et 2013, faisant, ainsi, porter à 514 le nombre des pharmaciens.
Le succès de la généralisation de l'expérience d'informatisation dans les hôpitaux est tributaire de l'existence d'équipements informatiques adéquats et de l'accentuation de la formation continue au profit du personnel de la santé, a t-il indiqué.
Présentant l'expérience pilote de la sécurisation du circuit du médicament par l'informatisation de la DJIN menée à l'hôpital Habib Thameur de Tunis, Dr Taoufik Borji, a signalé que les objectifs fixés par cette expérience sont notamment l'optimisation de la prise en charge des patients, la rationalisation des frais et l'amélioration de la qualité des soins en réduisant le risque d'erreur dans la distribution des médicaments.
“Cette expérience a été menée à l'Hôpital en procédant à la mise en place d'un identifiant unique et d'une cellule de vigilance ainsi que d'un dossier médical.”, a t-il précisé.
L'expérience a permis, selon Dr. Boutheina Torki, chef de service à l'hôpital Habib Thamer, de renforcer la collaboration entre médecins et pharmaciens, de récupérer les médicaments non utilisés, de gagner du temps, d'assurer un usage rationnel des médicaments et de maîtriser les coots.
Pour réussir la généralisation de cette expérience, l'intervenante a appelé à la révision des textes juridiques afin de les adapter aux exigences de l'expérience de l'informatisation.
Une expérience pilote de délivrance globale à la dispensation nominative menée à l'hôpital Habib Bourguiba de Sfax, a permis selon Dr. Mounir Bouaziz d'assurer la sécurisation et la valorisation de l'acte pharmaceutique ainsi qu'une diminution des risques d'erreurs.
“On a enregistré une amélioration des services fournis aux patients depuis le recours à cette expérience en 2011.”, a t-il souligné.
L'expérience française en la matière a été présentée par le Pr. Philipe Arnaud, de l'hôpital Bichat Claude Bernard de Paris qui a appelé à la nécessité d'adapter la loi aux exigences de cette expérience, de mettre en place un système de déclaration des erreurs et de recourir à des mesures correctives.
Nouveau projet touristique à Tabarka
Sérieuse inquiétude des habitants
Un nouveau projet touristique d'envergure est programmé à Tabarka ont annoncé des sources régionales et locales.
D'une valeur de 320 millions de dinars, ce projet sera financé par l'Etat à concurrence de 51% et par un investisseur privé français pour 49%. Ce projet sera construit sur une surface de 300 hectares et créera quelques 4600 emplois. Il comporte une unité d'entretien des yachts au Port de Tabarka, un port de plaisance, une zone industrielle et commerciale à proximité de l'aéroport, l'extension de la zone touristique ‘El Morjane' en direction du village de Barkoukech, un hôtel de luxe, une clinique, un stade, des résidences, un centre de thalassothérapie et une unité piscicole à Malloula. Ce projet baptisé ‘Tabarka millenium' est censé contribuer à la réduction du chômage et lancer une nouvelle dynamique économique dans la région. Mais ce n'est pas l'avis des habitants et des représentants de la société civile qui ont fait part de leur opposition à ce projet, estimant qu'il va s'approprier de larges espaces de la ville et aura des conséquences néfastes sur l'esthétique de Tabarka, son cachet patrimonial et architectural, notamment le fort génois et les aiguilles (roches façonnées par l'érosion).
Les habitants protestent également contre l'exploitation du port de loisir, un des rares espaces réservés aux famille. Selon eux, des terrains avaient été réservés à la construction de zones industrielles mais ont été vendus en tant que terrains nus et n'ont pas profité à la région.
Les habitants réclament le réexamen de l'étude technique préliminaire de ce projet de manière à respecter l'esthétique de la ville notamment les aiguilles et la plage dite ‘des Béjaouas', appelant aussi à rechercher, un autre endroit pour l'unité d'entretien des yachts en vue d'éviter la pollution de la zone.Ils ont proposé la création d'une zone industrielle à Ouled Yahia, situé à 1,5 km de l'aéroport et de résoudre les problèmes fonciers de certains terrains en vue des les exploiter. Ils ont fait part de leur disposition à soutenir le projet à condition qu'il respecte l'esthétique de la ville et son cachet culturel.
Des architectes de Tabarka ont affirmé, de leur côté, que le projet n'est pas conforme avec la plan d'aménagement de la zone et les règlements protégeant le littoral, ajoutant qu'il va nuire aux richesses naturelles et forestières. Ils ont demandé aux autorités de réexaminer les composantes du projet en ménageant l'esthétique de la ville car il reste utile pour la région et ses habitants, notamment les sans emplois.
Le délégué du gouvernorat, Khamis Younès, chargé du suivi du projet, a déclaré à l'agence TAP que ce projet sera exposé aux composantes de la société civile qui proposeront leurs idées. Des amendements restent possibles en vue de satisfaire toutes les parties et donner vie à ce projet, a-t-il dit.
Le PPDU dénonce la pétition contre son élu Mongi Rahoui
Le Parti des patriotes démocrates unifié (PPDU) a dénoncé, hier, la pétition contre son élu à l'Assemblée nationale constituante (ANC), Mongi Rahoui, suite à ses déclarations controversées à propos des primes des députés.
Mongi Rahoui avait accusé les membres de l'ANC de dilapidation des deniers publics et d'enrichissement aux dépens du peuple.
Le PPDU a, dans une déclaration, publiée sur son site officiel, évoqué « la campagne de dénigrement » contre Mongi Rahoui, élu du PPDU et du Front Populaire, en raison de sa prise de position contre « toutes les formes de pillage et d'exploitation de postes », appelant les forces démocratiques et progressistes militantes à le soutenir.
De son côté, le Front populaire a exprimé son soutien et sa solidarité avec Mongi Rahoui, imputant aux partis et blocs parlementaires la responsabilité de la dérive de l'ANC qui s'éloigne de sa mission consistant à rédiger la Constitution.
Mongi Rahoui a, quant à lui, indiqué à l'agence TAP que la pétition signée par un groupe de constituants restera dans les annales de l'ANC. Il a assuré qu'il ne comparaîtra pas devant la commission du règlement intérieur en raison de l'absence d'un texte de loi clair relatif à cette question. Et d'ajouter : « remettre la pétition aux mains de la commission du règlement intérieur confirme l'intention de l'assemblée de faire pression sur la liberté d'expression et de presse, et de bâillonner les voix libres ».
Le bureau de l'ANC avait examiné, mardi dernier, une motion de 120 signatures contre l'élu Mongi Rahoui pour avoir « causé un préjudice sans précédent aux constituants et à l'ANC », selon cette motion. Le bureau a, ensuite, décidé de soumettre cette motion à la commission du règlement intérieur « pour prendre les mesures nécessaires à ce sujet », avait déclaré à la TAP, Badreddine Abdelkefi, membre du bureau de l'ANC.
A la bonne heure !
La grève des chauffeurs de trains suspendue
Le syndicat de base des chauffeurs de trains, relevant de l'Union des Travailleurs de Tunisie (UTT) annonce que la grève qui est prévue aujourd'hui, a été suspendue.
Le syndicat ajoute, dans un communiqué publié, hier, que cette décision intervient suite à une séance de travail tenue, jeudi, avec la direction de la société nationale des chemins de fer Tunisiens (SNCFT) qui a accepté de satisfaire certaines revendications.
Les deux parties ont convenu de poursuivre les négociations en vue de parvenir à des compromis.
La généralisation aux autres régions de la prime décidée au profit des chauffeurs de trains des gouvernorats de Gafsa et Sfax, la mise à jour du tableau de permanence des chauffeurs de trains et la généralisation de l'indemnité de 35 dinars à tous les conducteurs constituent les principales raisons de la grève qui est prévu aujourd'hui, a déclaré à la TAP Saber Manai, secrétaire général adjoint chargé des offices et sociétés.
Le SFDGUI pour l'adoption d'un projet de loi incriminant les agressions contre les forces de sécurité
Le Syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d'intervention (SFDGUI) a plaidé, jeudi, en faveur de l'adoption d'une loi incriminant les agressions contre les forces de sécurité intérieure, leurs familles et les locaux de leur travail.
Selon un communiqué rendu public par le Syndicat, un projet de loi a été élaboré dans ce sens pour réprimer tout acte d'agression prenant pour cible les forces de sécurité intérieure ou leurs familles, faisant remarquer que ce projet de loi ne manquera pas de contribuer à rétablir la confiance en les forces de l'ordre, restaurer le climat de paix et de stabilité et garantir la réussite de la transition démocratique. Selon un autre communiqué, l'Association tuniso-euro-méditerranéenne des jeunes (ATEMJ), « ce projet de loi est lacunaire et risque de contribuer au retour d'un Etat dictatorial et policier ».
«Le texte de loi comporte plusieurs notions vagues etfloues, sujettes à de multiples interprétations qui peuvent ouvrir la voie à la violation du principe de citoyenneté et de dignité des citoyens », précise le même communiqué.
A cet égard, l'Association appelle les autorités de tutelle à éviter les solutions réparatrices et à mettre en place un dispositif de réforme globale de l'appareil sécuritaire.
Plusieurs critiques ont été émises pour dénoncer le projet de loi incriminant les agressions contre les forces de sécurité intérieure, par crainte du retour de la dictature.


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