Un ouf de soulagement a accompagné le coup de sifflet final de notre match contre la modeste équipe nationale de la Guinée Equatoriale. Un partage des points qui permet à nos couleurs de disputer le dernier qualificatif au prochain Mondial de l'année prochaine au Brésil. D'abord commençons par dire qu'il est temps de mettre un terme à cette litanie qui consiste à dire qu'il n'y a plus de match facile en Afrique là où le football n'a pas fini de progresser. Soit. Et nous qu'a-t-on fait entretemps ? Nous avons fait du sur place pour ne pas employer le mot régression. Toutes les conditions étaient favorables Contrairement à Freetown, les conditions de séjour étaient excellentes à Malabo notamment quant à l'état de la pelouse qui a abrité le match de dimanche dernier. Staff technique, joueurs et proche entourage de l'équipe n'ont pas manqué de le souligner de vive voix. Ce n'est pas tout dans la mesure où l'équipe a pu récupérer Traoui, Khalifa et Jemaa. Enfin, nos représentants avaient affaire à un adversaire déjà hors course avec pour unique ambition de mettre, autant que possible, en difficulté le onze tunisien. Outre le résultat final de la rencontre de la veille entre le Cap Vert et le Sierra Leone (1 à 0), résultat qui joue en faveur des nôtres. Conclusion : la victoire était largement à notre portée et nous étions plus que persuadés que les trois points étaient garantis d'autant plus Nabil Maaloul a aligné unonze visiblement équilibré entre ses trois lignes avec, en sus, la titularisation d'entrée de S. Derbali sur le flanc droit de la défense et Oussama Darragi comme play maker. Peu de satisfactions Le résultat final a été celui que personne n'attendait. Et sans le penalty accordé généreusement par l'arbitre à Saber Khalifa (lequel a reconnu que les ficelles du métier lui ont permis d'induire en erreur l'arbitre), le nul aurait probablement échappé à nos joueurs. Trop de zones d'ombre dans cette équipe tunisienne en commençant par le compartiment de la défense qui a été visiblement fébrile à chaque accélération de l'adversaire. A l'image de cette charge commise par Abdennour sur un attaquant adverse entraînant le penalty de la 36ème minute. Ensuite, nous avons rarement vu Derbali et Chemman utiliser les couloirs dès la récupération du ballon. A moins qu'il ne s'agissait de consignes en vue d'un partage de points synonyme de qualification. Traoui était à court de compétition passant totalement inaperçu en seconde mi-temps, Ben Youssef n'a pas réédité sa sortie de la semaine précédente devant le Sierra Leone et le seul Jemaa ne pouvait à lui seul faire le travail revenant aux attaquants. Des choix à reconsidérer Ne terminons pas sans reconnaître que beaucoup de travail reste à faire d'ici le dernier match qualificatif pour le Mondial du Brésil. Une lapalissade diriez-vous, mais les choses étant ce qu'elles sont, le risque de rater la dernière étape de ces éliminatoires sont réels si jamais le staff technique ne parvient pas, d'ici là, à arrondir les angles au niveau des choix des joueurs comme des choix techniques et tactiques en fonction des spécificités de l'adversaire dont nous connaîtrons le nom le 16 septembre prochain.