Mouvement partiel dans le corps des gouverneurs Le ministère de l'Intérieur, a annoncé, hier, dans un communiqué, que le chef du gouvernement provisoire, Ali Laarayedh, a décidé d'effectuer un mouvement partiel dans le corps des gouverneurs. Il s'agit de: - La mutation de Abderrazak Ben Khalifa du gouvernorat de Bizerte au gouvernorat de Tunis en remplacement de Adel Ben Hassen. - La mutation de Samir Rouihem, du gouvernorat de Jendouba au gouvernorat de Sfax en remplacement de Fathi Derbali. - La nomination de Abdennaceur Ellefi au gouvernorat de Kairouan en remplacement de Abdelmajid Laghouane. - La Nomination de Abdessatar Toumi au gouvernorat de Nabeul en remplacement de Mahmoud Jaballah. - La nomination de Hamdi Jerbi au gouvernorat de Zaghouan en remplacement de Nabil Haouiji. - La nomination de Néjib Khabouchi au gouvernorat de Jendouba en remplacement de Samir Rouihem. - La nomination de Ridha Lahoual au gouvernorat de Bizerte en remplacement de Abderrazak Ben Khalifa. le syndicat de base de l'UCCV refuse la dissolution du conseil d'administration de la société Le syndicat de base de l'Union centrale des coopératives viticoles UCCV “Les vignerons de Carthage” a rejeté les décisions prises par le ministère de l'Agriculture appelant à dissoudre le conseil d'administration de la société et à établir un comité provisoire de gestion. Le syndicat considère ces décisions “une contravention à la loi”. Dans un communiqué rendu public samedi, le syndicat de base de l'UCCV relevant de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) a rappelé que le ministère s'attache à l'exécution de ses décisions malgré les multiples réunions tenues avec les ministères de tutelle (à savoir de l'agriculture et des finances) dont la dernière en date organisée, vendredi 23 aoot 2013, pour revendiquer l'annulation des démarches annoncées. Contacté au téléphone par l'Agence TAP, Mohamed Balti, membre du syndicat de base de l'UCCV a appelé les autorités concernées à respecter la loi et à “ne pas mettre en jeu les intérêts des ouvriers”, affirmant que le syndicat s'engage à défendre “les droits de ses adhérents”. Le ministre de l'Agriculture Mohamed Ben Salem avait annoncé, le 5 avril 2013, une décision selon laquelle le directeur général des “vignerons de Carthage” sera limogé pour “mauvaise gestion et corruption” en plus de la dissolution du conseil d'administration et l'établissement d'un comité provisoire de gestion. 100 mille élèves ont abandonné l'école en 2012-2013, selon le Syndicat de l'enseignement secondaire Quelque 100 mille élèves ont abandonné l'école au cours de l'année scolaire 2012-2013, soit une hausse de 30% par rapport aux années précédentes avec 60 à 70 abandons scolaires par an, a fait savoir, hier, Lassaâd Yaacoubi, secrétaire général du syndicat de l'enseignement secondaire, relevant de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT). Dans une déclaration à l'agence TAP, Yaacoubi a mis en garde contre ce phénomène tenant le ministère de l'Education et les autres départements concernés par l'enfance et l'éducation pour responsables de cette situation. “Des associations et des courants religieux extrémistes ont organisé tout au long de l'année scolaire écoulée des campagnes devant les établissements scolaires, au vu et au su de tout le monde, proférant un discours de haine et d'extrémisme poussant des dizaines de jeunes à partir au djihad en Syrie, en plus des propos dénonçant la mixité dans les écoles”, a-t-il révélé. Influencés par ce discours, bon nombre de parents ont poussé leurs enfants à quitter l'école, a ajouté le responsable syndical qui explique l'aggravation du phénomène de l'abandon scolaire par la détérioration de la situation socioéconomique de plusieurs familles ainsi que par les faibles chances et les grandes difficultés que rencontrent les diplômés pour trouver un emploi. Yaacoubi a mis l'accent sur “la nécessité de prendre des mesures urgentes pour engager une réelle réforme du secteur éducatif et améliorer l'encadrement des jeunes qui, en raison de leur situation précaire, se laissent entraîner dans des situations à risques comme le commerce parallèle, l'émigration clandestine et l'extrémisme. Dans ce contexte, il a rappelé la création depuis environ deux mois de l'Alliance tunisienne pour la réforme de l'enseignement composée actuellement d'une dizaine d'associations, de syndicats et d'organisations dont la Ligue tunisienne de défense des droits de l'homme, le Forum des droits économiques et sociaux et l'Association des femmes démocrates. “L'Alliance, ouverte à toutes les associations concernées par le secteur éducatif, sera chargée de réfléchir aux moyens de promouvoir le secteur de l'éducation et de défendre les droits de l'enfant”, a-t-il précisé. Le directeur général des études et de la planification au ministère de l'Education, Hedi Saidi avait avancé, lors d'une rencontre avec la presse, lundi dernier, le même chiffre en matière d'abandon scolaire.