Une fracture du bassin, plusieurs autres fractures qui ont coûté à l'épouse une incapacité physique de 50% au niveau de sa jambe gauche. C'est le résultat de querelles éternelles entre une belle- mère et sa belle- fille. L'époux, lassé d'entendre les plaintes de chacune a failli même tuer sa femme. Une crise de folie l'a rendu incapable de se contrôler. C'est au début de l'année courante que l'épouse s'est rendue au commissariat de police de sa circonscription pour déposer plainte contre son mari. Elle a expliqué dans sa plainte qu'elle s'est mariée depuis dix ans. Elle a vécu le grand amour. Une harmonie totale et une vie merveilleuse l'unissait à son mari. Leur bonheur a donné ses fruits .Elle a mis au monde des jumeaux. Deux poupons qui égayaient leur foyer. Puis une fille. Au cours de l'année dernière, et à la suite du décès de son beau- père, sa belle- mère a déménagé pour venir cohabiter avec eux car elle ne pouvait pas vivre en solitaire. La belle- mère dès les premiers jours de la cohabitation a pris l'initiative de devenir la seule maîtresse de maison. Elle décidait de tout et se mêlait de tout ce qui ne la regardait pas. Ceci a engendré un sentiment de frustration chez la belle- fille et c'est à partir de là que les problèmes ont commencé. La belle-mère relatait à son fils des mensonges au sujet du comportement de sa femme. Elle l'accusait de délaisser la maison et de sortir en pleine journée et de ne revenir que deux heures avant le retour de son mari pour lui préparer son repas et lui montrer qu'elle est une femme exemplaire. L'époux croyait sa mère. Il pensait que cette dernière n'avait aucun intérêt à lui mentir. Cette situation a fini par dégénérer. Les disputes sont devenues quotidiennes. La plaignante continuait son récit en déclarant qu'elle patientait et qu'elle essayait d'expliquer à son mari que tout cela n'est pas vrai et qu'elle n'a jamais délaissé son foyer. Même battue, elle a tenté de le convaincre qu'il est victime des mensonges de sa mère. Le jour des faits c'était la goutte qui a fait déborder le vase. Le mari venait de rentrer chez lui après une journée harassante de labeur, il a trouvé sa mère dans un coin en train de pleurer. Elle a rapporté à son fils qu'elle a été victime d'agression physique de la part de sa belle-fille. Elle lui a dit qu'elle a essayé d'intervenir pour l'empêcher de battre son enfant, le résultat est qu'elle s'est dressée contre elle et l'a agressée. Puis elle a emmené ses enfants et a quitté la maison. A son retour chez elle et dès qu'elle avait pénétré les lieux, son époux l'a agrippée et sans lui laisser le temps de s'expliquer s'est mis à la cogner. Il l'a frappée dans plusieurs endroits de son corps. La pauvre dame a chuté inerte, gémissante de douleur. Sa fille benjamine a couru demander l'aide d'un voisin. Celui-ci est arrivé pour délivrer la dame. Conduite à l'hôpital elle a été reçue au service des urgences. Il fallait l'opérer du bassin fracturé. Aussi elle a presque perdu l'usage de sa jambe gauche. L'épouse a demandé à poursuivre son mari pénalement présentant des certificats médicaux concernant la gravité de son état et réparation des préjudices subis. Une confrontation a eu lieu entre les différents antagonistes. C'est grâce au témoignage de la fille qui a affirmé que sa mère n'a jamais agressé sa grand-mère et que cette dernière avait menti dans le dessein de nuire à ses parents directs. L'inculpé a déclaré que sa mère traversait une très mauvaise période et que la perte de son mari lui a causé des troubles émotionnels et que sa femme aurait dû comprendre cette situation. Mais le refus de cette dernière a fait qu'il voulait montrer à sa mère qu'il est de son côté et qu'il ne laisserait personne lui marcher dessus.