Les choses sérieuses ou plutôt le compte à rebours du match barrage contre le Cameroun a bel et bien commencé. Krol ayant arrêté son effectif entamera ce lundi la préparation de son groupe dans le cadre d'un stage bloqué devant se poursuivre jusqu'au jour du match le dimanche 13 du mois. Le rassemblement des joueurs se fera le lundi à midi au siège de la FTF au lendemain du déroulement de la 3ème journée du championnat et des demi-finales aller de la champion's league africaine (Orlando Pirates –EST) et de la CAF (CAB-CSS) Entre Hammamet et Radès Le groupe mettra le jour même le cap sur le lieu du stage à Hammamet. Au menu de cette première journée un entraînement à partir de 16h30. Double entraînement le mardi et le mercredi. Après cette première séance qui devra être consacrée essentiellement au décrassage Krol élèvera le rythme des entraînements puisque le programme comprend deux séances par jour le mardi et le mercredi. Une première séance nationale est programmée à 10h à Hammamet la deuxième se déroulera sur un terrain annexe du stade olympique de Radès à partir de 17h. Les deux ultimes séances à huis clos Le staff technique réduira à partir du jeudi le volume du travail qui sera limité à une séance seulement l'après-midi à Radès (16h30). Autre fait à souligner c'est que les deux dernières séances prévues le vendredi (sur le central du stade) et le samedi auront lui à huis clos. Ameur KERKENNI Krol et la pression du temps : Mais, il mise sur le cran et la rage de vaincre ! Tout choix en football quel que soit le degré de la logique à laquelle il se réfère demeure sujet aux critiques en ce sens qu'il ne peut faire l'objet d'un consensus général des observateurs. Cette vérité, s'est devenue vérifiée avec la liste des 26 joueurs que le nouveau sélectionneur national Ruud Krol a arrêtée en prévision du match aller barrage contre le Cameroun. Si des observateurs ont applaudi à la convocation de certains joueurs tels que Yassine Chikhaoui et Wissem Yahia, notamment d'autres, par contre, considèrent que Krol n'a pas eu la main heureuse en se retenant d'appeler des éléments considérés incontournables en sélection, en l'occurrence, Oussama Darragi et Youssef Msakni. Pour essayer de comprendre les raisons qui ont poussé le technicien hollandais à ne pas faire appel à ces deux joueurs dont les qualités techniques ne sont pas à discuter, il faudrait mettre le match contre les « Lions indomptables » dans son contexte particulier. C'est un match barrage, donc, qui possède ses propres spécificités et Krol qui connaît bien les qualités techniques de ces deux éléments est convaincu que leur profil ne répond pas aux exigences du rendez-vous du 13 octobre où l'enjeu à l'instar d'un match de Coupe, est à quitte ou double. De véritables battants Krol et ses assistants, et a priori, Adel Sellimi, comme tous les Tunisiens, sait pertinemment ce qui a manqué le plus à l'équipe nationale face à son homologue capverdienne avec le gâchis énorme que l'on connait est la flamme, la détermination et la rage de vaincre. Contre le Cameroun, par conséquent, et au-delà des considérations tactico-techniques, notre onze représentatif sera appelé à se surpasser, à aller jusqu'au bout de ses limites en puisant jusqu'au fin fond de ses ressources morales et physique. Or, sur le plan de la combativité, du cran et de l'engagement aussi bien Oussama Darragi que Youssef Msakni ne sont pas sur ce plan, des références. Certes, ils sont capables sur un geste ou un tir faire à tout moment, la différence comme ils peuvent passer, de bout en bout des débats, à côté de leur sujet. Face aux Camerounais il faut un groupe qui jouera en commando avec pour mission ça passe ou ça casse. Il n'y aura pas, en effet, d'autre alternative qu'on le veuille ou non, on jouera le gros de nos chances de qualification au stade de Radès. A Yaoundé, lors de la seconde manche, il nous sera, en effet, difficile de redresser une situation que nous aurions, par malheur, altérée dans notre fief. Don de grâce laissons le staff technique national travailler dans un climat propice à la réussite en évitant, de perturber le groupe par des écrits qui, dans l'état actuel des choses, les choix étant faits, ne sont pas de nature à servir l'intérêt national.