• 10 mille abonnés au Fonds Takaful jusqu'à septembre 2013 • D'ici la fin de l'année en cours, le réseau de la Zitouna Takaful prévalera de 30 agences Désormais, la première assurance islamique de la place, Zitouna Takaful siège à l'avenue de la Bourse, aux Berges du lac de Tunis. Cet organisme financier, dont le capital est détenu par El Karama Holding à hauteur de 58%, de la Banque Zitouna à hauteur de 30% et de SPI à hauteur de 12%, propose dans l'ensemble une trentaine de produits d'assurance et de réassurance. Des produits « Halal », conforme à la Chrariâa selon, Cheikh Mokhtar Sallemi, ancien Mufti de la République et Président du Comité chargé de veiller minutieusement la conformité de ces produits à la loi Coranique. Ces produits sont commercialisés à travers un réseau qui compte 30 agences réparties sur l'ensemble du territoire national. C'est ainsi que le management de Zitouna Takaful, peut se félicite du développement de ses activités qui ont démarrée effectivement en 2012. C'est dire que malgré une conjoncture assez difficile, le premier assureur Halal du pays, a eu le mérite de respecter son business plan et développer ses activités, dans un secteur assez concurrentiel. Makram Ben Sassi, directeur général de la compagnie, explique que « ce n'est que le commencement ». Pour lui, il y a un grand potentiel de développement. D'ailleurs, il avance que le nombre d'abonnés dans le fond Takaful avoisine à la fin du mois de septembre 2013,10 000 abonnées. Dans le même contexte, Makram Ben Sassi, annonce que Zitouna Takaful, devrait, d'ici 2017, créer 250 nouveaux emplois directs outre les 500 noveaux postes d'emplois indirects. Dans le même ordre d'idées, Mohamed Barouni, membre du Conseil de l'administration Zitouna Takaful, et l'un des pionners de la finance islamique en Tunisie, estime que ce projet a connu un succès, malgré une conjoncture difficile. « Certains n'ont pas cru, au lendemain de la révolution, en la viabilité de ce projet. Mais, deux année après, l'équipe fondatrice a pu au final gagner le pari », a-t-il expliqué, tout en précisant que la réussite de ce projet bénéficiera tout naturellement et en majorité au contribuable tunisien puisque 97% des parts de la société appartiennent à l'Etat.