* Jelassi: du pain sur la planche quand même Enfin un succès des " Diables Rouges " en ce début de championnat de la première ligue professionnelle ! Une victoire synonyme de délivrance pour toute la famille sportive jendoubienne : le comité directeur, soumis depuis des semaines à une campagne incessante de dénigrement, les joueurs gagnés par le doute et de plus en plus fragilisés psychologiquement, le staff technique, inlassablement vilipendé par les amateurs d'exotisme, enfin les supporters, non pas les nostalgiques des personnes, mais les réels fans de la seule Jendouba - Sports, indélébilement marqués par le cauchemar d'il y a deux ans ! Il aura donc fallu attendre que viennent Chargui et ses protégés dans la capitale du nord- ouest pour que les " Rouges et Noirs " parviennent à conjurer le mauvais sort et rendre le sourire aux milliers de Jendoubiens, qui ne rêvent que du seul maintien de leur équipe - fanion parmi l'élite. tous les problèmes techniques de Jendouba -Sport sont-ils pour autant résolus ? Loin s'en faut ! Il suffit, pour s'en convaincre, de visionner la même rencontre que les camarades de Mondher Chammam ont remportée devant les Zarzissiens dimanche dernier. Une facture de jeu en deçà de la moyenne, en dépit des quelques rares éclairs de génies qui ont, entre autres, permis d'inscrire le deuxième but de JS, des joueurs, en petite forme, errant sur le terrain comme des âmes perdues, un Laâbidi, complètement " à côté de ses pompes, et dont la sortie a permis de libérer et ses coéquipiers et le match dans son entier, enfin une défense fébrile, à l'exception du seul Sami Trablesi, et dont la fâcheuse tendance à vouloir trop conserver le ballon a failli lui coûter très cher. C'est dire combien il est urgent pour Jelassi et ses adjoints d'évaluer objectivement les performances des leurs jusqu - là, et de s'employer à apporter les correctifs tant techniques que tactiques qui conviennent dans tous les compartiments de jeu. Du pain sur la planche attend donc Jendouba- Sport au cours de ces trois semaines de trêve, mais la mission n'est pas impossible à suivre