A l'occasion de ses activités périodiques l'Association Tunisienne de la promotion de la critique cinématographique (ATPCC) a organisé mercredi dernier à la Maison de la culture Ibn Khaldoun une projection nocturne du film « L'année dernière à Marienbad » du réalisateur français Alain Resnais. Sorti en 1961, ce film en noir et blanc reçoit le Lion d'or à la Mostra de Venise la même année. Le scénario et le découpage sont d'Alain Robbe-Grillet, lui-même inspiré du roman fantastique « L'Invention de Morel » de l'écrivain argentin Adolfo Bioy Casares. Le film est célèbre pour l'ambiguïté de sa structure narrative, qui a beaucoup dérouté et divisé les critiques. La dimension onirique et la confusion entre réalité et illusion ont par la suite inspiré bien de réalisateurs. Avant-goût du 29ème FIFAK L'équipe d'organisation de la 29ème session du Festival International du Film Amateur de Kélibia (FIFAK) a tenu une réunion informelle dans son siège à laquelle elle a invité quelques journalistes pour leur proposer un avant-goût de la prochaine édition du festival qui fête son 50ème anniversaire. L'édition s'annonce exceptionnelle et festive avec des soirées spéciales sous le signe de l'engagement : une soirée consacrée à la Palestine et une autre dédiée au cinéma de résistance, hommages aux anciens amateurs et un programme off de cinéma et de musique pour les habitants de Kélibia qui aime leur festival et l'accueille toujours avec bonheur. On annonce au niveau de la sélection l'arrivée de 400 films étrangers. « Une si simple histoire » sauve qui peut Sorti en 1970, le long métrage de Abdellatif Ben Ammar « Une si simple histoire » sera prochainement réédité. Décidé lors d'une table ronde sur les archives et la cinémathèque en Tunisie, organisée en marge du Festival du film court de Grenoble, tenu du 1er au 6 juillet 2014, ce projet de réédition va permettre le tirage de nouvelles copies de ce long métrage. Réalisé en coproduction tuniso-franco-espagnole, ce film qui avait représenté la Tunisie au festival International du film de Cannes en compétition officielle, il y a 43 ans, est quasiment porté disparu. Son négatif a été saisi en Espagne et les copies existantes sont hors d'usage, a expliqué Hichem Ben Ammar, réalisateur tunisien et membre du jury du Festival du film court de Grenoble. Cette initiative se veut un moyen pour sauvegarder le patrimoine cinématographique tunisien et rendre hommage à l'une des actrices du film Juliet Berto, originaire de la ville de Grenoble, a-t-il encore souligné. Rappelons que ce long métrage avait obtenu le Tanit de bronze des Journées cinématographiques de Carthage en 1970. Hayet GHARBI