TUNIS, 1er Août 2009 (TAP) - « Ils ont commencé au FIFAK », est une nouvelle section qui vient enrichir le programme du festival international du film amateur de Kélibia FIFAK 2009. Il s'agit d'un travail de mémoire qui vise à mettre en valeur l'apport du festival et de la fédération tunisienne des cinéastes amateurs (FTCA) dans le cinéma national en mettant en exergue les productions de cinéastes, aujourd'hui reconnus en tant que professionnels qui font carrière, après leur passage au festival de Kélibia. Cette année, le Fifak a choisi de rendre hommage à quatre d'entre eux, Walid Tayaa et Karim Souaki, des clubs de la FTCA et Ridha Tlili et Bahri Ben Yahmed, étudiants à l'Institut supérieur d'audio-visuel et de multimédia (ISAMM). En vue de les encourager à poursuivre leur parcours et de leur ouvrir la voie vers le professionnalisme, une rencontre a été organisée aujourd'hui à Kélibia en leur donnant la parole pour présenter leurs productions. Parlant de son expérience cinématographique, Walid Tayaa, a présenté à l'assistance son premier court-métrage professionnel en 2006 «Madame Bahja» qui lui a valu une sélection dans la section «Tous les cinémas du monde» au festival de Cannes. De son côté, Ridha Tlili qui entame actuellement, l'expérience des longs métrages, a mis l'accent sur l'apport du FIFAK, à ses débuts dès lors qu'il lui a ouvert le chemin des distinctions, à commencer par son court-métrage «Rien à signaler» qui a remporté la mention spéciale du jury au fifak 2003. Son premier court-métrage professionnel «Ayan Kan» (2007) a obtenu le prix de la mise en scène au festival international du court-métrage de Taghit en Algérie. Témoignant de sa fierté d'avoir participé à cette manifestation, l'auteur de « Silence », -son premier court-métrage professionnel-, Karim Souaki a été primé lors de sa participation au Fifak 2005, avec la médaille de Bronze dans son film «Histoire d'une femme». Le festival du film amateur de Kélibia a marqué également le parcours de Bahri Ben Yahmed qui a été honoré par le festival en 2006 en lui décernant le prix spécial du jury pour son film « Y a-t-il des pommes au paradis » pour entamer sa carrière professionnelle avec le court-métrage «Lazhar » réalisé en 2007, et couronné par le Tanit d'argent aux Journées cinématographiques de Carthage (JCC 2008).