Entre le Bayern et Dortmund, la saison est déjà lancée. Pas sur le terrain, mais dans les médias, et au sujet de Marco Reus. Karl-Heinz Rummenigge a lancé les hostilités dans l'édition de Bild ce mercredi en affirmant que la clause libératoire du milieu du Borussia, valable à partir de juin 2015, n'était pas de 35 millions d'euros, comme initialement avancé, mais de 25 millions d'euros. La réponse du BVB au président du Conseil d'administration du Bayern n'a pas tardé, par la voix du manager Michael Zorc, dans le même quotidien allemand. Et elle est cinglante. Nous constatons que Rummenigge fait des commentaires tous les trois jours sur des sujets internes à Dortmund. Ce serait bien qu'il se taise une fois pour toutes. Hans-Joachim Watzke s'est pour sa part dit "irrité" par l'attitude de Rummenigge. "Tous ceux qui connaissent le football savent ce qu'il y a derrière ce type de commentaires", a ajouté le président du Borussia, en pleine négociation avec Reus pour prolonger le contrat de son milieu offensif, et faire sauter cette fameuse clause. Selon Bild, il aurait ainsi offert une revalorisation salariale à l'international allemand, avec un salaire annuel net qui passerait de 4,5 à 6 millions d'euros. Sans succès pour l'instant. Watzke a affirmé que les déclarations de Rummenigge allaient rendre encore plus délicates les relations déjà tendues entre les deux clubs. Une tension liée à la rivalité sportive entre les deux géants de la Bundesliga, mais aussi au marché des transferts. Ces deux dernières saisons, le Bayern a recruté deux joueurs majeurs du BVB, Mario Götze, pour 37 millions d'euros, et Robert Lewandowski, en fin de contrat. En attendant que le FCB s'attaque éventuellement au dossier Reus, les retrouvailles entre le Bayern et Dortmund, mercredi prochain dans le cadre de la Supercoupe d'Allemagne, promettent déjà une ambiance explosive.