Nous avons reçu de M. Walid Ferchichi cette correspondance où il conteste le sort réservé aux maîtrisards dans les écoles primaires privées. L'avenant n°7 à la convention d'enseignement privé (JORT n°8 du 27/1/2006) a institué le grade de professeur d'enseignement primaire pour les écoles primaires privées. Toutefois, la rémunération prévue pour ce grade destiné aux titulaires d'une maîtrise est inférieure à celle des maîtres d'application ( grade de promotion pour les maîtres principaux titulaires d'un diplôme universitaire bac+2 :J.O.R.T. n°15 du 21/02/1997). Par ailleurs, le nombre d'heures à effectuer par les professeurs d'enseignement primaire (25h) est supérieur à celui effectué par les maîtres d'application (20h) ; et ce, contrairement à la logique qui consiste à attribuer les avantages selon la qualification professionnelle de chaque grade dont la hiérarchie est tributaire de la nature du diplôme obtenu. A titre d'illustration, les maîtrisards enseignant dans les écoles primaires publiques, bénéficient, en vertu du décret n°2000-2379 du 17 Octobre 2000, du grade de professeur d'écoles primaires. L'article 2 de ce décret stipule que : « Les professeurs d'écoles primaires bénéficient du même traitement de base, indemnité kilométrique, prime de rendement et prime pédagogique alloués au grade de professeur de l'enseignement secondaire ». Compte tenu des orientations visant l'intégration et l'encouragement de titulaires de diplômes universitaires, il est proposé d'envisager, lors des prochaines négociations sociales, de prévoir, pour les maîtrisards enseignant dans des écoles primaires privées, une rémunération et un nombre d'heures conformes à leur grade et correspondant à la hiérarchie de leur diplôme par rapport à ceux des autres grades et ce, à l'instar de leurs collègues du secteur public. Walid Ferchichi