La décision a été pratiquement prise au coup de sifflet de l'arbitre du match ESS-SEWE, qui a vu l'équipe sahélienne subir sa deuxième défaite consécutive en compétition africaine en l'espace de quinze jours. Sauf que, le désaccord sur certains points au sein du BD a retardé l'annonce. C'est chose à présent avec toujours un silence, et une abstinence à la communication des responsables de cette section, voire du club. Qu'importe, il n'a fallu guère plus de deux matchs, et donc deux défaites ( fait rare en compétition continental pour l'ESS) pour que RCE démet le coach Dragan qui n'a pu, faut-il le souligner, trouver de solutions pour faire repartir du bon pied son équipe en cette phase des poules. Engagé tard pour assurer la préparation, pris à parti par une large partie du public, Dragan a eu toutes les peines du monde à se faire accepter par la famille sahélienne. Les défaites successives n'ont fait qu'alimenter l'opposition et la volonté de s'en défaire de ce technicien s'est faite au grand jour dés après le match de samedi. De fait, ceux-là même qui ont pris la décision de l'engager n'ont fait que traduire le sentiment général en déposant l'entraineur qui n'aura duré qu'un petit mois. La question est alors de savoir : Pourquoi vouloir s'entêter à engager ce technicien alors que l'on savait pertinemment qu'il ne bénéficiera jamais ou presque de l'adhésion générale ? Seules les coulisses d'un club comme l'ESS peuvent apporter une réponse. Une décision prévisible Les proches du club savaient que le départ et l'après- Lemerre seront mal gérés tant le français a laissé son empreinte par son professionnalisme et son sérieux. Est-ce à dire que la décision d'engager Dragan n'a été nullement réfléchie ? C'est le moins que l'on puisse penser. Bref, ce changement d'entraineur en pleine compétition continentale et la veille de la compétition nationale dénote au besoin d'une certaine légèreté dans la prise de certaines décisions. S'il est clair que les joueurs avec Dragan ont brillé par leur manque de rigueur et de discipline, il est temps cependant que le patron de l'ESS, un certain Ridha Charfeddine d'imposer un minimum de discipline au sein de son CD également en vue d'assurer une meilleure cohésion dans la gestion du club. Ceci explique-t-il cela ? Sans aucun doute. Comme par le passé, à chaque crise au niveau au niveau de sont technique, les dirigeants se tournent vers Faouzi Benzarti pour remettre de l'ordre dans la maison. Ca tombe bien il est inactif en ce moment. Qu'à cela ne tienne ! L'ESS est en entré rapidement en contact avec Benzarti pour secourir l'équipe, sauf que le BD est bien divisé sur la stratégie à adopter vis-à-vis de l'ex-sélectionneur. En effet, certains dirigeants dont le président en personne ne pardonneront jamais (sic !) à l'intéressé de les avoir abandonné dans un passé récent. Ce qui est sûr c'est que depuis le contentieux a été réglé entre Benzarti et l'Etoile. A l'inverse d'autres membres préfèrent s'en tenir à la difficulté du moment considérant que Faouzi Benzarti constitue la « bonne solution technique » pour faire repartir la machine sahélienne sachant que l'effectif est intéressant pour aller loin et que Benzarti aime bien les challenges. Pour autant, l'intérêt du club prime avant toute considération on s'oriente vers l'engagement du « voisin Monastirien » pour ne pas rater le départ de la saison. Dramé rejoint le championnat saoudien L'Etoile Sportive du Sahel a communiqué via son site officiel le prêt pour une saison de son joueur Dramé Michaïlou.L'attaquant malo-burkinabé évoluera la saison prochaine en Arabie Saoudite au sein de la formation de Najrane.Michailou ira rejoindre son ancien entraîneur à l'Etoile Sportive du Sahel Denis Lavagne.