Est-ce que le Stade Tunisien a tourné définitivement le dos à la sinistrose collée à son dos depuis 2011, et particulièrement après une saison catastrophique en termes de résultats ou de jeu? Voici là la question que tous les sportifs se posent. Est-ce qu'il sera apte cette saison à assurer sa présence aux côtés des ténors qui étaient il y a quelques saisons ses semblables? Avec la modestie de son budget et au vu de ses mouvements sur le marché des transferts, l'exercice qui va démarrer cet après midi, certains le prendraient du mauvais œil, risque de s'avérer un ‘copier coller' du précédent. Il est évident que le premier objectif du club du Bardo, est ne pas descendre en série. L'expérience nous a appris aussi, qu'il y a des clubs qui n'ont pas de gros moyens financiers pour engager de grosses pointures, mais qui bon an mal an, finissent par garantir leur pérennité parmi les grands, bien entendu grâce à la bonne gestion des affaires, sportives (techniques, physiques, médicales) et aussi administratives. Un bon club doit avoir toujours une bonne équipe (président, entraîneurs, joueurs, préparateurs, staff médical)... Au Stade Tunisien, il est clair qu'on n'a pas encore atteint cet amalgame, ce diapason... Morale de ce que nous venons juste d'avancer, il faut composer avec ce que l'on a et arrêter de plaindre à gauche ou à droite, qu'il manque un tel à gauche, un tel devant... Dans certains clubs, on donne des os aux entraîneurs et au bout de quelques temps ils vous en sortent de beaux tableaux... Le groupe de joueurs au Stade Tunisien, n'est pas très remarquable de par sa qualité, mais avec du sérieux et du travail juste, il peut atteindre facilement son premier but. Il lui manque sûrement un gardien d'expérience, mais que l'on sache aussi qu'avec une défense qui ne laisse rien filtrer, et avec une ligne intermédiaire qui est au fou et au moulin, on peut logiquement tenir la route. Il faut positiver dans tous les cas, mais si par peur ou angoisse, ou si par manque de confiance en soi, on ne fait pas passer des messages positifs, la ruine sera au rendez. On ne peut plus dire au Stade Tunisien, qu'il y a des insuffisances au niveau de l'effectif, cela remettrait la valeur du staff technique en question. Comme dans un match de boxe, il faut tout faire pour gagner les rounds, il faut croire en soi. Cette mission est purement technique, ce sont les coaches qui s'en occupent (cohésion, style de jeu). Pour conclure, disons que même avec ses joueurs, le club du Bardo, a des chances de se frayer du chemin. Pour les trois coups, il recevra le SG, celui-là même qui l'a poussé dans le pétrin la saison écoulée. On verra bien si l'équipe stadiste, qui n'a pas été fameuse lors des matchs de préparation, va présenter à ses supporters un autre visage, un visage plus rassurant. L'équipe type ne va pas subir de grosses transformations. La cage sera confiée au jeune Mahouachi, en attendant la venue d'un gardien ayant une expérience de haut niveau. La défense sera la même. Le milieu a été renforcé par l'engagement et le retour de Martial. Devant, on comptera en principe par deux jeunes talents issus du vivier et qui ont besoin tous deux de temps de jeu pour prendre confiance : Baghdadi et Jaffala (deux joueurs à suive). Equipe probable Mahouachi – Ben Ali – Béjaoui – Abbès – Dridi – Alex – Aouadhi - Landolsi ou Jelassi – Martial – Jaffala – Baghdadi