Les jeunes on les invite à la débauche par une politique sociale cynique qui va de l'impertinence en passant par l'inconvenance morale pour s'abandonner au libertinage. Les clichés sociaux sont-là pour faire des sans-gêne, jeunes effrontés des meneurs de groupes, des modèles sociaux à suivre. La bonne éducation reste le propre des ringards qui ne savent pas tomber ''in-love'' ou ne savent pas draguer une fille ou passer une soirée arrosée avec des pots ou encore se permettre quelques clopes, drogues and CO. Voilà tout pour décrire une situation sociale attristante et un état d'esprit qui combat la moralité au nom du progressisme et de l'ouverture. Les jeunes quand ils se droguent ne peuvent qu'aviser d'un malaise social et d ‘un mal être d'une société en perdition de ses valeurs. Pour résoudre le problème il faut donc arracher le mal à la source. Allons-nous résoudre le problème de la toxicomanie par la création de centres d'accueil pour les drogués ? Eh puis attention hein, il ne faut pas utiliser des termes qui pourraient écorcher la sensibilité des addicts à la drogue et ses variétés. Voyons, voyons, ce sont les ‘' utilisateurs de drogues ‘' qui seront désormais accueillis dans des centres appropriés pour les soigner. Il faut dire que l'initiative est louable dans la mesure où il faut traiter le mal quand il se manifeste, même si l'on sait que pour l'éradiquer : prévenir reste meilleur que guérir. On apprend, en effet, que l'inauguration d'un centre d'accueil à bas seuil pour les utilisateurs de drogues injectables à Mellassine est prévue pour demain, vendredi 27août. L'association tunisienne de Lutte contre les maladies sexuellement transmissibles et le sida est actuellement à son deuxième centre qu'elle créé au profit des utilisateurs de drogues après l'inauguration du centre de Nabeul il y a quelque deux semaines. Un travail qui ne saurait aboutir sans la collaboration de l'association Manara pour la réduction des risques. Ce centre est bien entendu créé dans la foulée des activités de l'ATL MST sida dans le cadre de son projet de réduction de risque de transmission du VIH/MST sida. « Une multitude de services sera offerte aux UDI à savoir l'assistance socio-médicale, psychologique, psychiatrique, ergothérapeutique et juridique, avec des activités culturelles et sportives qui se veulent un ensemble complet pour réduire au maximum les risques liés à l'utilisation des drogues injectables à la propagation du VIH et VHC » commente l'association qui convie à l'occasion de l'inauguration du centre de Mellassine ses partenaires nationaux et internationaux entre associations, représentants des ministères concernés ainsi que les organisations internationales dont l'activité est liée à cette population d'utilisateurs de drogues.