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Gammarth «bouffée» par le béton.. «D'abord c'est l'arbre qui meurt, ensuite c'est l'homme»
Publié dans Le Temps le 26 - 09 - 2014

Nous devons protéger la nature pour nous protéger nous mêmes : «d'abord c'est l'arbre qui meurt ensuite c'est l'homme.» Pour tous les verts, pour les écologistes, bref pour tous les amoureux de la nature, cette phrase, chère à Richard David Precht, un fameux philosophe allemand, est devenue une croyance...
S'il vous est donné de faire une petite virée en mer devant les coteaux de Gammarth, vous allez être ébahi par la beauté du site, même si elle est détériorée, et en parallèle vous allez être amèrement sidéré par toutes ces agressions foncières, tout ce béton qui pousse en pleine verdure, aux dépens du non respect de la loi, et aux dépens de l'esthétique.
La problématique de l'environnement est d'ordre mondial, et quasiment tous les pays en bavent, mais il existe des coins où l'horreur se fait vite remarquer. Chez nous le phénomène de ces constructions vagabondes est devenu un véritable fléau, abandonnant cette impression d'une sphère sacrifiée, aujourd'hui plus que jamais aux mains de forces occultes qui travaillent dans l'ombre pour justement prêter assistance à la croissance et à l'expansion de cette difformité.
La nature est éblouissante quand elle est équilibrée, mais quand elle n'est pas sauvegardée comme il se doit, tôt ou tard, elle peut devenir source de désastre pour tout citoyen qui l'aguiche. Du côté de Gammarth au jour d'aujourd'hui tous ceux qui nichent dans ces zones autrefois vertes ne sont pas à l'abri d'un glissement de terrain, par exemple. Nous avons comme l'impression que cela ne dit rien à personne, on n'arrête pas de déboiser, on continue de construire à sa guise, même sur des domaines publics maritimes, peu importent les dommages les risques auxquels on est exposés. En ce qui concerne le DPM, heureusement qu'il y des citoyens qui font de la résistance et empêchent des entrepreneurs de construire sur ces terrains... Que fait-on pour la protection du littoral ? Comment ne pas péricliter dans le chaos environnemental quand on ne fait pas cas des normes générales de construction ?
Il est regrettable que tous ces gouvernants successifs n'aient jamais pris au sérieux la question de l'environnement. Comme cela a toujours été le cas, on ne pratique toujours que la politique de l'urgence, et tant qu'il n'y a pas de fatalité on persiste dans la navigation à vue.
Les diverses formes de violence que subit l'environnement du côté de Gammath, mais un peu partout à bien y réfléchir, sont dangereuses et il est urgent d'adopter de nouvelles stratégies plus rigoureuses pour éviter des catastrophes naturelles à l'avenir. Les coteaux sont exposés aux phénomènes d'érosion et aux glissements de terrains. Il faut vite agir, trouver des solutions à toutes ces constructions anarchiques et surtout penser au reboisement forestier.
Pour mieux protéger l'environnement du côté de Gammarth, et dans tout le pays, il faut que les citoyens changent de conduite, mais aussi il faut faire quelque chose avec tous ces acteurs laxistes censés, eux et avant toute autre personne, veiller au respect et à l'application des lois. Les problèmes se situent entre ces deux paramètres. A bien regarder tout ce qui s'édifie sur les coteaux de cette localité, on finit par conclure que nous sommes face à un paysage alarmant, qui nécessite le concours et le partenariat de tous aux fins de se garder de tout pire.
Au lieu d'être les premiers défenseurs de l'environnement, les citoyens que nous sommes, sommes inconscients de notre permissivité car nous prenons part à sa dégradation, et un jour ou l'autre nous le regretterons. Agissons dans le bon sens, c'est urgent.


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