A l'approche des élections Législatives et présidentielles, des voies s'élèvent pour crier à la possible, voir même probable falsification des résultats. Des accusations ont fusé de partout pour dénoncer les pratiques constatées au cours des élections de 2011 et d'exiger des assurances de la part de l'ISIE pour s'opposer à ceux qui n'ont pas encore adhéré au processus démocratique mis en route depuis la révolution. Mais concrètement l'opération est pratiquement impossible du point de vue technique, car des précautions ont été prises afin d'éviter des manipulations malsaines de l'outil informatique mis en place pour la circonstance. Cette peur de sentiment n'est au fait que les résidus des pratiques de l'ancien régime et même celui de Bourguiba et les fameuses élections de l'année 81 qui ont marqué un tournant dans la vie politique de notre pays. Mais aujourd'hui les donnes ont changé et l'ISIE est sur le qui vive pour assurer la transparence la plus totale. Toutefois ceci n'a pas empêché les partis en lice de soulever cette éventualité et prévenir des conséquences de telles manœuvres qui frapperont le processus démocratique mis en route et ne feront que compliquer une situation pas très claire à ce jour. En réponse à ces accusations et aux multiples interrogations des partis mais aussi des citoyens, nous sommes allés chercher l'information auprès des responsables de la sécurité informatique au sein de l'ISIE qui nous ont assuré de la transparence de l'opération insistant sur le fait que toutes les précautions ont été prises pour que les élections se passent dans la transparence et dans le respect des règles mises pour la circonstance. Parmi les balises mise en place, il y a lieu de souligner que la présence des observateurs et des représentants des partis en lice est le premier garant puis viennent les dispositions de sécurité informatique prise pour éviter toute manipulation frauduleuse. Des mots de passe compliqués et impénétrables seront utilisés et ne peuvent être déchiffrés qu'après les différentes étapes prévues dans l'opération de déchiffrage des bulletins de vote. Il est à noter que les résultats traités par l'informatique seront confrontés avec ceux obtenus manuellement, et toute différence constatée appellera à la révision de tous les bulletins du bureau concerné. Mais avant d'en arriver là, il est du devoir des représentants des partis de se plier aux règles de jeu et de ne pas intervenir auprès des votants afin d'éviter toute mauvaise interprétation et les accusations, alors que les observateurs agréés et ceux de la société civile doivent rester vigilants et dénoncer toutes tentatives de fraude. Les gens de l'ISIE comptent énormément sur le sens de responsabilité de toutes les parties prenantes, pour fermer la porte devant les incorrigibles qui tenteront d'opérer avec les pratiques anciennes qui nous ont conduit à la dictature que tous les Tunisiens sans exception ont éradiqué à jamais.