Il y a un an jour pour jour, le 17 octobre 2013, le commandant Mohamed Ferchichi et l'adjudant KarimHamdi de notre garde nationale, sont partis, en Martyrs, vers d'autres cieux, victimes tous deux d'un guet-apens, d'un acte d'une terrible démence qui est venu consterner et endeuiller tout le pays. Un escadron de la mort confectionné de terroristes, d'extrémistes, de sans foi ni loi, avait follement décidé de les arracher sauvagement à la vie, à leurs familles, à leurs proches, à leurs collègues, à nous tous citoyens pacifiques et non violents. Nos deux vaillants archanges tombés sur le champ d'honneur avaient arrosé de leur ô combien précieux sang, la terre bénie de notre chère patrie, pour qu'à jamais, fleurissent dessus, sérénité, bien-être et paix. Ils ont écrit de ‘corail liquide' leurs noms dans l'Histoire de notre pays. Leur rendre hommage est un devoir de mémoire, un exercice pour l'éternité. Ils seront à perpète présents dans notre mémorial, et continueront de vivre dans nos esprits, dans nos cœurs. Ils ne seront jamais oubliés. Nous sommes tristes de la manière dont ils nous ont quittés, mais aussi, tout le pays est on ne peut plus fier et orgueilleux d'eux. Ils ont été braves, bons, valeureux, courageux héroïques et loyaux à l'endroit de la Patrie, imbibés et repus d'une foi stoïque en une Tunisie unie, aseptisée et purgée définitivement du joug de la violence et de toutes ces horreurs vécues ces quatre dernières années. Cette missive leur est adressée en particulier, en ce jour spécial. Nos pensées vont bien sûr à Feu MohamedFerchichi et Karim Hamdi mais également à tous ceux qui ont payé au prix fort l'honneur de notre cher pays. Prions le Tout-Puissant pour octroyer à leurs familles à leurs proches et à nous tous, plus de patience aux fins de mieux supporter la douleur de leur éloignement, tous sans exception. Tous les citoyens bienveillants s'accordent à certifier que mourir pour sa patrie est un privilège qui ne peut pas être quantifié tellement il est immensurable, comme l'illustre bien l'un des géants de la littérature française,Victor Hugo, à travers le dernier vers d'un poème célèbre (Nos morts) : «ô morts pour mon pays, je suis votre envieux». Vous êtes tous immortels. Reposez en paix !