Le sang a coulé, les morts se comptent par dizaines, les pervers gesticulent, les vicieux condamnent et les esprits libres et patriotes pleurent et s'indignent face à cette montée de l'extrémisme sauvage et aveugle. Tirer la sonnette d'alarme ne suffit plus et il ne saurait être acceptable que la Tunisie laisse faire ce genre de massacres exécrables. Perpétrée au domicile du ministre de l'intérieur, cette attaque se voulait être spectaculaire pour démontrer la force de frappe des terroristes, arrogante pour défier l'institution sécuritaire et intimidante pour installer le climat de peur. Les mots sont extrêmement durs pour ces terroristes lâches, ceux qui les soutiennent et ceux qui justifient et théorisent cette barbarie. Reposez en paix chers martyrs, votre mort est une mort héroïque. C'est la mort des braves, des défenseurs de l'ordre, des soldats de l'honneur et des vrais patriotes. Reposez en paix chers martyrs, vos assassins obscurantistes n'atteindront jamais le paradis et ne verront jamais la lumière. Ce sont les ennemis de Dieu, les ennemis de la Religion, les ennemis du Bien, les ennemis de la Vie, les ennemis de l'Humanité et les ennemis de la Patrie. Attaque terroriste est un mot trop faible pour qualifier cette tragédie et cette horreur. Les soldats de la terreur qui tiraient leurs balles en poussant le cri de haine « au diable les Taghout » contre les soldats de la Patrie et de la Vérité en fraction devant le domicile d'un ministre est la représentation macabre du modèle de société que ces ennemis de la vie voudraient nous imposer. C'est un acte barbare commis par les nouveaux tyrans sanguinaires au nom de la grande escroquerie wahhabite contre les tunisiens libres et patriotes. La violence s'enlise et la guerre que les tunisiens espéraient éclair s'avère plus longue et plus périlleuse que prévue. Le bilan s'alourdit depuis 2011 et sans tomber dans l'alarmisme, il est du devoir des autorités d'user de sévérité et d'intransigeance pour vaincre cette nouvelle guérilla sauvage car la Tunisie ne mérite pas cette haine assassine.