A quelques mètres de l'arrivée, on continue à marcher sur des épines dans ce processus électoral riche en épisodes rocambolesques. Les surprises se suivent, tout en se multipliant et en se diversifiant, ce qui nous rend sceptiques quant au bon déroulement de cette opération électorale. Les terroristes viennent apporter leur lot de difficultés déjà présentes, provoquées par le comportement de l'ISIE. Le bilan établi par ATIDE est loin d'être rassurant. En effet, rien ne fonctionne correctement au sein de cette instance à cause de ses nombreuses défaillances aussi bien structurelles qu'organisationnelles relevées par cette association de supervision des élections. Ce dysfonctionnement apparaît, notamment, dans les IRIEs à l'étranger où la partialité de certains présidents, à l'exemple de ceux de France 2 et d'Italie, de certains de leurs membres et de ceux des bureaux de vote est très manifeste. Ce manque de neutralité a, gravement, atteint le fonctionnement de ces instances régionales où plusieurs de nos ressortissants n'ont pas trouvé leurs noms sur les listes électorales bien qu'ils soient inscrits, ou bien ils se sont trouvés affectés à d'autres circonscriptions dans d'autres pays autres que ceux de leur résidence. Pire, certaines IRIEs, telles que celles d'Allemagne, n'ont toujours pas mis en place de bureaux de vote et se sont contentées des locaux des ambassades et des consulats. Cette manière de procéder est de nature à exclure une bonne partie de l'électorat, résidant dans des départements éloignés de ces chefs-lieux diplomatiques et consulaires, qui ne pourra pas faire le déplacement. Le comble de ces défaillances c'est le fait que la procédure de déplacement des urnes ainsi que leur sécurisation dans les circonscriptions à l'étranger est, actuellement, non conforme aux dispositions annoncées à la page 21 du manuel de l'ISIE des procédures de vote et de dépouillement relative au vote à l'étranger.