On a beau cherché le moindre prétexte pour supposer, théoriquement, s'entend, qu'un éventuel événement puisse surgir cet après-midi, lors de la deuxième partie de la 11ème journée. Nonobstant, le fait que rien n'est jamais sûr à l'avance en football, il est, néanmoins, admis que lorsqu'il s'agit d'un imprévu total il échappe généralement à l'analyse rationnelle. Un exemple ? un échec du Club Africain, est-il prévisible aujourd'hui. Dans l'absolu, bien sûr que oui, mais, est-il raisonnable de le prévoir sans évoquer des circonstances exceptionnelles. Cela relèvera d'un accident ou un exploit hors norme. En théorie, on interprète des données raisonnables. On laissera donc de côté l'événement toujours possible mais loin d'être appréhendé avant son déroulement. L'exemple du Club Africain n'est, d'ailleurs, pas isolé quoi qu'il soit le plus flagrant. Car, l'Etoile aussi ne peut, dans la situation actuelle, ne pas figurer comme un favori garanti. On ne peut donc dans ces deux cas, nous livrer à des évaluations théoriques en plus de la réalité logistique et technique nous réduisent à un constat qui peut paraître arbitraire. Tout cela en dehors de l'événement qui ne peut, dans tous les cas de figure, nourrir un raisonnement tout à fait théorique. Dans ce domaine, ni l'USMonastir ni l'ESZarzis, ne doivent en tout cas en pâtir. Ils ne seront en aucun cas des proies faciles. Mais, ils sont placés, pour cause de calendrier, à un croisement où les deux premiers ne pourraient consentir aucun relâchement. Leur rivalité est en ce moment si à vif que leurs adversaires ne peuvent qu'en souffrir. Ce n'est pas toutes les semaines qu'en présentant une banale journée on s'étend sur tout le contexte de la saison. C'est dire combien il est difficile de nous cacher les vrais problèmes de notre football d'aujourd'hui. Même si paradoxalement, le parcours de notre équipe nationale n'offre pour le moment que des satisfactions. Pour revenir à notre sujet d'aujourd'hui, que peut-on ajouter à ces deux rencontres de Tunis et Sousse sinon qu'ils font figure d'un duel à distance entre le Club Africain et l'Etoile ayant défrayé la chronique après la 10ème journée en outre, passant le gazon pour atteindre d'autres sommets qui n'ont rien à voir avec le football. Il serait même préférable qu'aujourd'hui la théorie prenne le dessus et qu'un statu quo se prolonge afin qu'un calme relatif s'établit. Il serait même préférable de nous tourner aux trois rencontres qui vont compléter la journée. Toutes trois se joueront dans le sud du pays. Toutes trois opposeront des visiteurs mieux classés que leurs recevants. Toutefois, dans ces trois cas, il ne sera pas admis d'exclure la théorie de notre raisonnement. Car, les visiteurs ne sont pas aussi motivés que les deux premiers du classement. Si en théorie, les visiteurs de par leur classement partent au moins, à égalité avec leurs hôtes d'autres considérations doivent être prises en compte. La logistique d'abord. Car, aller à Gafsa n'est pas toujours aisé. La JSK se souvient sûrement de ses voyages au sud où elle a subi sa première défaite et concédé deux nuls. Cela s'est passé à l'Est. Peut-être qu'à l'Ouest, la chance lui donnera plus de chance. Le CAB sera animé par son ambition d'accéder à un palier supérieur à celui qu'il occupe aujourd'hui. Cela, dépendra bien sûr d e l'accord du Stade Gabésien qui n'a connu jusqu'ici qu'une seule défaite chez lui. Enfin, l'Espérance, renflouée par sa dernière victoire sur l'Etoile, peut encore penser à jouer un rôle au palier supérieur du classement final. Cela passe aussi par ces déplacements apparemment faciles mais qui ont parfois joué un mauvais tour aux « Sang et Or ».