Le premier « cabotin » et « provocateur » de la télévision tunisienne Samir El Wafi continue à associer dans ses plateaux, certains personnages qui ont le mérite au moins d'exister en tant que tels pour nous permettre de comprendre l'étendue du « désastre » religieux qui a frappé la Tunisie durant les quatre dernières années. En effet, il faut entendre, écouter et voir ce M. Skander Rekik, abonné à toutes les joutes et les débats sur le terrorisme national et planétaire, pour avoir une idée de l'ampleur des dégâts opérés sur le tissu identitaire religieux tunisien depuis que la Révolution « démocratique et sociale » de décembre-janvier 2010-2011, a été détournée sur le terrain religieux de manière à déstructurer l'Etat national moderne, ses bases et ses valeurs millénaires de tolérance et de modération et qui ont toujours imprégné le mode de vie des Tunisiennes et des Tunisiens depuis l'arrivée de Didon sur nos terres en l'an 800 avant-Jésus. Pratiquement, toutes nos mosquées à quelques exceptions près, ont été livrées « murs et fonds » aux prédicateurs de l'obscurantisme et du totalitarisme politique au nom de la pensée unique et de l'interprétation orientée de la parole sacrée du Coran et de la « Sira » du Prophète Mohamed (SAWASA) par les autorités religieuses de l'époque qui ont pris possession du ministère des Affaires religieuses avec le ministre Noureddine El Khademi. Des milliers d'associations, dites « caritatives et de bienfaisance », ont été » créées pour le contrôle systématique des populations démunies et fragilisées des quartiers populaires et des régions défavorisées. Enfin, un torrent de prédicateurs, arrogants et conquérants, bien « bénévoles » (sic) et financés par les pétrodollars et des milliardaires des pays du Golfe, ont célébré le nouveau « Fath » de la Tunisie, terre musulmane et heureuse de l'être depuis la fondation de Kairouan en l'an 50 de l'Hégire. En terme de volume pour un petit pays comme la Tunisie et pour à peine ses 11 millions d'habitants, c'est un véritable Tsunami qui s'est abattu sur l'identité spécifique tunisienne bâtie patiemment par la grande université de la Zitouna qui a précédé El Azhar du Caire et ses ulémas et cheikhs prestigieux que la Tunisie compte par milliers parmi les plus appréciés et les plus performants du monde arabo-musulman. Le résultat est là... sans appel ! Le terrorisme a proliféré comme une épidémie larvée touchant la jeunesse masculine et féminine qu'on « vend » au plus offrant sur les champs de bataille de Syrie, d'Irak, de Libye et du monde. Mais, un sursaut miraculeux de ce pays et de ses élites authentiques, surtout ceux de la Zitouna et de sa nouvelle université créée au lendemain de l'indépendance, a pu ramener ce pays, où il fait bon vivre, à ses sources et à ses véritables valeurs. Certains, n'ont pas digéré cette vitalité du peuple tunisien et sa carapace immunitaire qui a résisté héroïquement au matraquage et à l'acharnement de l'obscurantisme mondial des Wajdi Ghoneïm, Laârifi, Karadhaoui et compagnie qui ont tout simplement voulu désintégrer la Tunisie des lumières et la replonger au Moyen âge médiéval. Pour revenir à Samir El Wafi, pour une fois, malgré sa sympathie bien connue pour ces courants et partis rétrogrades, il a donné un temps de parole suffisant à M. Sahbi Jouini du syndicat de la police et au cheikh, très brillant, Mohamed Férid El Béji, pour défendre l'honneur, la dignité et l'intégrité de la Tunisie. Quant au « Jihad Ennikeh », les obscurantistes affirment tout simplement sa « non-existence »... mais alors, notre ministre de l'Intérieur, M. Ben Jeddou, connu pour son sérieux et sa rigueur de juge, était-il « mal informé » quand il a révélé le pot aux roses ! M.Rekik, quant à lui, n'en a jamais entendu parlé ! Le contraire aurait étonné ! Donc, les fillettes qui se font violer et martyriser par les guerriers de Daëch, en Syrie, c'est de la « fiction » ! Don-t-acte !