Le bras de fer entre la FTF et la CAF après le désastreux arbitrage du Mauricien Seechurn et l'injuste élimination de la sélection se poursuit de plus belle. L'instance africaine de football a choisi l'escalade en décidant de mettre davantage de pression sur la partie tunisienne. Sa commission de discipline qui s'est tenue hier à Malabo n'était pas allée en effet de main morte en fixant un véritable ultimatum au bureau fédéral : ou bien des excuses qu'il doit présenter dans un délai ne devant pas dépasser les 45 jours ou bien c'est la privation d'une participation de la sélection nationale à la CAN 2017. Toujours est-il qu'à la suite de ce nouveau développement, le président de la FTF, Wadï El Jary jugé utile de tenir un point de presse afin de jeter davantage de lumière sur ce dossier où la victime par « la bonne grâce » de Hayatou et ses acolytes s'est trouvée dans la peau d'un coupable. Il a commencé par souligner que le concernant et per principe il ne présentera jamais des excuses à la CAF quelles que soient les conséquences « quitte à perdre mes responsabilités sportives ». Concernant la sélection, le bureau fédéral devra se référer aux autorités et aux clubs pour décider si nous devons ou non présenter des excuses. Wadi El Jary est revenu sur la prestation de l'arbitre dont il a dit qu'il ne pouvait siffler de la sorte sans qu'il soit soutenu. Le président de la FTF a par ailleurs précisé que dans la correspondance envoyée à la CAF « nous n'avons jamais accusé qui que ce soit de corruption. Nous avons seulement demandé à l'instance africaine de football d'ouvrir une enquête sur la prestation de l'arbitre mauricien tout en lui rappelant que sur les quatre matches que nous avons disputés à la CAN, nous avons été lésés à trois reprises ( contre le Cap Vert, la RD Congo et la Guinée Equatoriale et que la récurrence de ces erreurs criardes dont nous fûmes victimes ne pouvaient pas être le fait d'une simple coïncidence »