Après les récents orages, le ciel stadiste commence à se dégager, du moins en ce qui concerne le volet technique. Vous l'avez certainement découvert dans notre livraison d'hier, le coach brésilien, que certaines langues avaient placé sur la liste de départ, alors qu'il venait à peine d'arriver, vient d'être confirmé à son poste par les deux hommes forts actuels du club, le président et le manager général. Franchement, le divorce, que beaucoup de gens avaient murmuré, aurait été synonyme de gag sportif de l'année ! Au cœur d'un début de championnat morne, le ST allait s'enfoncer un peu plus dans la crise, mais heureusement la raison a fini par l'emporter et, du coup, la tension a fortement baissé. Visages plus sereins, attitudes positives, esprit de clanisme banni, bref, les Stadistes ont compris qu'ils doivent enterrer la hache de guerre, et ce pour le bien de leur équipe. De toute façon, cela s'est fait sentir sur le terrain dans la mesure où il n'y a plus de pression. Les répétitions se déroulent dans une meilleure ambiance, les joueurs sont devenus plus sérieux et plus appliqués... La dernière ronde a été celle de la révolution ; un résultat on ne peut plus positif sur le difficile terrain de Zarzis n'est en effet pas donné. Un éventuel second succès d'aujourd'hui constituerait une confirmation, et d'ailleurs tout plaide en faveur de cette thèse ! Joueurs payés et récompensés (primes), ambiance bon enfant, moral en hausse, concurrence loyale... Les places de titulaire, et même de remplaçant, seront désormais chères parce que, depuis l'arrivée de M'ghirbi, il est de plus en plus question de faire monter quelques jeunes talents qui ont de l'avenir.
Confiance aux mêmes Mais pour ce match contre Jendouba, on fera en principe appel au même groupe qui a fait le déplacement à Zarzis. Dans les bois, Naouali, en grande forme et vu le grand match sorti le week-end dernier, sera titulaire au poste. Sur les flancs on refera confiance aux mêmes, à savoir, Zaâlani à droite et Haj Kacem à gauche. Dans l'axe, on verra Toniato, qui commence à reprendre plaisir à jouer (comme à ses débuts stadistes), le jeune Zaâïri, qui est déjà une valeur sûre de l'arrière garde stadiste, et le revenant Charni. La ligne intermédiaire n'a pas été définitivement arrêtée dans l'esprit du coach, car ils sont plusieurs à briguer les trois postes qui restent. Korbi, plus assagi, semble intouchable et, en l'absence de Mabrouki, il sera épaulé par Hamed s'il est rétabli. Quant au dernier poste à pourvoir, ils sont deux à se le disputer : Toniche et Chaâr. Le second a plus de chance d'être lancé dès le début. Comme vous le constatez, la formation est à vocation offensive, preuve que le ST compte enfiler une nouvelle victoire qui l'éloignerait un tant soit peu de la zone dite rouge. Mohamed Ali EZZINE