Ouvrir l'œil et le bon... Ne pas se lasser, ne pas faiblir, ne pas trembler. Ne pas faillir, ne pas trahir, ne pas flancher. Vivre... Le terrorisme, soluble dans l'eau ? Il paraît qu'il court toujours le troisième type. La clé des champs par le chas d'une aiguille. L'enquête suit son cours. Pendant ce temps, beaucoup de questions demeurent en suspens. Mais, comment en est-on arrivés-là ? Des « torrents » d'eau sont passés sous les ponts... Et aujourd'hui, Ennahdha se rachète une conduite. Laarayedh, sur « El Hiwar Ettounsi », le samedi soir, dans l'émission « Labess » ; ce n'est pas le bon Dieu sans confession qu'on lui aurait donné, mais le Vatican tout entier. Du bout des doigts, on aurait touché son auréole. Les tragiques évènements de Siliana ? Un moindre mal. L'exfiltration de « Abou-Yadh » de la mosquée « El Fath » ? Une impérieuse nécessité : il fallait éviter une hécatombe et elle a été évitée. Applaudissez. Vous aurez retenu la leçon : on ne doit surtout pas, parler du « laxisme » de ses dirigeants, pendant le « règne » de la Troïka ; et encore moins d'une complicité supposée, avec les tenants d'un islamisme radical, qui adorent les feux d'artifice, et toutes les « roses pourpres », et qui ont eu tout loisir d'étendre leurs tentacules, en instillant leur poison, lorsqu'ils étaient nos enfants chéris, un peu passionnés certes, mais chéris quand même, qui nous rappelaient aux souvenirs heureux de notre jeunesse. Ah oui, il y a eu «mea culpa». Ils n'y sont pour rien. Il est vrai que l'heure est grave. Il est tout aussi vrai que la Tunisie doit unir toutes ses forces pour contrer l'adversité. Que les règlements de compte « stériles » ? ne résolvent rien à l'heure qu'il est, empiétant, au contraire, sur la marche des choses, déstabilisant, l'équilibre, déjà précaire d'un pays, en marche vers son devenir : une transition démocratique qui serait, de préférence, aboutie. Il est vrai. La cohésion nationale, un devoir patriote mais, comment « leur » faire confiance ? Une cohésion de façade est, tout au plus à même de faire « joli, joli » sur la photo. Le pays a besoin de plus que cela. La certitude que plus jamais, ne se reproduise pareille ignominie ! En soignant le mal à la racine, en n'ayant pas peur d'affronter certaines vérités, qui peuvent faire très mal, en effet, en ne pactisant avec aucun diable s'il se mêle de mélanger les choux avec les chèvres. En condamnant, sans aucune équivoque, l'Islam politique sous nos cieux : c'est une tasse de thé que l'on ne goûte pas trop. Ailleurs, sous d'autres latitudes également, la recette est éprouvée. Ad Nauseam. Après cela, l'on pourra peut-être un jour, dormir sur nos deux oreilles. Du sommeil du juste...