Passant par des moments difficiles, le club du Ribat, l'USMo ne voit pas le bout du tunnel. En effet, aux contreperformances sportives et au manque de moyen financier viennent se greffer d'autres soucis tels que la difficulté de dénicher un entraineur capable d'entreprendre sans plus tarder l'opération de sauvetage de l'équipe première et la surprenante démission du président Harzallah, sans parler de la pression de la rue qui devient « insupportable » dira le trésorier du club Zied Haddar. Ce dernier a été chargé en compagnie du vice-président du club Ali Mzali d'assurer l'intérim avec l'appui d'un comité de soutien ou de sauvetage, comme on veut, formé du responsable de la section football Bouraoui Znaidi et Zouhair Chaouch, ancien de l'USMo. « La mission est loin d'être aisée » diront les deux, « tant les désaccords sont légions ». En effet, il semblerait le public ne soit plus en totale harmonie avec l'actuel comité directeur qui n'a épargné aucun effort pour trouver une issue de secours. Règlement de salaires en retard, résultats en deça des attentes et une fin de saison fort difficile pointe à l'horizon. C'est dire si la sérénité et l'accalamie doivent gagner le camp du club du Ribat. Côté coach, guère mieux ! Côté entraineur, les choses ne sont guère meilleures tant l'attente continue pour ce qui de la possible venue de Mahmoud Ouertani aux girons de l'USMo. En réalité ce qui a compliqué la situation, c'est la démissions-surprise du président Salem Harzallah qui a mis à mal la lueur d'espoir pour maintenir au moins le statu-quo. De son côté Mahmoud Ouertani, même si l'accord de principe est obtenu avec les dirigeants des Bleus, il n'en demeure pas moins vrai que l'autorisation des dirigeants cabistes demeure plus que nécessaire. Aussi, le duo Sassi-Toumi poursuivront leur mission.