Entre le Raja de Casablanca et Faouzi Benzarti, l'idylle d'une certaine saison 2013-2014 pourrait se reproduire dès la fin de l'exercice (tunisien) en cours. C'est que de mémoire de sportif, aucun club arabe ou même africain n'a jamais atteint le palier franchi par l'ex-sélectionneur de la Tunisie quand il était aux commandes du grand club chérifien. Outre un titre symbolique de vice-champion du Maroc, le Raja a atteint «les cimes» sous la houlette de Faouzi Benzarti via une présence en finale de la coupe du monde des clubs 2013. L'apothéose a, certes, penché du côté du grand Bayern de Munich, mais l'objectif rajaoui de faire partie du gotha mondial a bel et bien été atteint grâce, en partie, à l'expérience et au métier consommé de l'actuel technicien de l'Etoile du Sahel. De là, à voir Benzarti renouveler l'expérience, il n'y a qu'un pas que serait prêt à franchir le patron du Raja, Mohamed Boudrika. Le président du club marocain aurait ainsi placé Benzarti dans sa short list pour ne pas dire en tête de liste. Attendons voir. Les Bleus en panne de liquide ! Emboîtant le pas à son alter ego zarzissien, Salem Harzallah , le patron du club du Ribat, a récemment officialisé sa démission (suite à l'audience que lui accordée la tutelle). C'est le vice-président, Ali Mzali, qui relèvera le désormais ex-président de l'USM. Mzali dirigera un comité restreint chargé en partie de collecter des fonds pour garder les comptes du club dans le vert, de recruter un entraîneur qui puisse hisser l'USM à un palier qui sied à son statut. Ben Arous fait faux bond Le test devant réunir le CA au Sporting club de Ben Arous a été annulé juste avant le coup d'envoi. Les clubistes ont été surpris par ce «forfait de circonstance», vu que les banlieusards ne les ont pas avisés. Prévu à Ben Arous, le match n'a finalement pas eu lieu. Le «Sporting» devait servir de sparring-partner clubiste avant le choc de la reprise face à EGS Gafsa.