Walid El Arem est un fervent supporteur de l'Espérance ST. Il a fait partie, à un moment donné, d'une des trois commissions de la section de volleyball avant une éclipse de près de deux années. Il vient de revenir dans le giron du club parmi l'entourage de l'équipe professionnelle dans la mesure où nous le voyons régulièrement aux côtés du président du club. Un retour qui serait, vraisemblablement, officialisé lors de la tenue de l'assemblée générale élective. Une initiative déplacée ! Mais de là à prendre la parole pour parler au nom du club, est un pas que Walid El Arem a vite fait de franchir. Pour s'en prendre à l'actuel bureau de la FTF, à ses dérives, à l'arbitrage tout en n'omettant pas de faire l'apologie de Hamouda Ben Ammar et de Raouf Najar comme de Hamdi Meddeb qui, a-t-il ajouté, continue de faire des sacrifices pour servir l'Espérance au détriment de sa famille (NDLR : une lapalissade quand on sait que tout le monde est conscient des sacrifices consentis par le président du club, inutile donc de le rappeler). Pour conclure que l'Espérance ST a décidé de retirer sa confiance à la FTF. Propos qui ne riment pas avec un club réputé pour son civisme et pour son respect de l'éthique sportive. Ce fut mercredi au cours d'une courte intervention sur Radio Mosaïque à 18h00 et reprise hier au cours de l'émission de 8h00. L'EST : un club, pourtant, bien structuré Une décision démentie, le même jour, par Ziad Tlemçani sur les colonnes de notre consoeur « Assabah ». Qui croire ? Reste à présent à savoir qui a donné de telles consignes à Walid El Arem sachant que l'Espérance ST, club bien structuré à notre connaissance, dispose d'un secrétaire général, d'un porte parole et d'un attaché de presse, seules parties habilitées à faire de semblables déclarations aux médias après accord du président du club. Ensuite pourquoi avoir permis à Walid El Arem de prendre semblable initiative du moment qu'un point de presse a été programmé pour hier après-midi ? Raison pour laquelle nous osons écrire qui fait quoi à l'Espérance ST d'autant plus que Hamdi Meddeb n'est pas le genre de responsable qui charge une personne ne faisant pas partie d' l'équipe dirigeante de parler au nom du club. Et qui sait si Walid El Arem n'a pas agi de sa propre initiative. Maintenant que le mal est fait, il est temps d'accélérer la tenue de l'assemblée générale élective afin de répartir les rôles et les attributions de chaque membre dans la direction du club.