Une purée de pois. A couper au couteau. Que celui qui a tout compris lève les voiles. Lorsqu'un terrain est miné, la prudence est de mise. Ne jamais baisser sa garde ! Qu'est-ce qui s'est passé exactement au consulat Tunisien de Tripoli, pour que dix employés y soient kidnappés, avec cette facilité- là, pour être embarqués dans une aventure dont nul ne peut prétendre connaître l'issue, à moins qu'il soit divin, ou complice ? Visionnaire ? Il y a sûrement une logique, aux antipodes de toute logique commune, qui prévaut à l'accomplissement de pareilles actions, hors-la loi et arbitraires, qui visent à forcer la main à un Etat donné, en guise de chantage, afin qu'il obtempère et cède aux revendications des terroristes. Car il s'agit bien de terrorisme puisque l'action, accolée à « Fajr Libya », est une manière de représailles, suite à l'arrestation du chef présumé de cette milice, affidée à l'EI, et que les autorités Tunisiennes refusent de relâcher. Le lien de cause à effet ayant été établi, le « renvoi d'ascenseur » ne s'est pas fait attendre. D'une manière, fort civique, comme cela va de soi... Maintenant, que faut-il faire pour que les otages ne connaissent pas le sort malheureux, de tant d'autres avant eux, lesquels, dans le meilleur des cas, sauf exception, disparaissent dans la nature, sans que jamais l'on sache ce qu'il en est réellement advenu d'eux, ni quel sort leur a été réservé, à l'instar de Chourabi et Ktari, dont on est toujours sans nouvelles ? Entre supputations, confirmations et infirmations, de l'eau aura coulé sous les ponts, mais en réalité, l'on est toujours loin du compte puisque rien n'est tranché. Il ne faut pas laisser du temps au temps... Seront-ils relâchés dans les heures qui viennent ? Incessamment ? Sous peu ? C'est ce qu'on peut leur souhaiter de pire. Pour qu'ils puissent rentrer chez eux, sains et saufs, et qu'ils oublient ce cauchemar. Faudra t-il pour cela, céder au chantage, et libérer le terroriste Libyen, emprisonné intra-muros ? Dix contre un, ce n'est pas très équitable, mais ça se joue à un cheveu. Renvoyons, le si joli cadeau, avec parade d'honneur s'il le faut, parmi les siens. D'autres se chargeront de lui tricoter des pantoufles en ciment. Ça va plus vite qu'on ne pense, et pas toujours dans le sens que l'on croit...